Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 18 juin 2024(AP Photo/Ahn Young-joon)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux ont entamé juin du bon pied lundi, dans la foulée d’une performance solide de Wall Street vendredi alimentée par des données qui montraient que l’inflation ne s’aggravait pas.
Les indices boursiers à 7h45
Le DAX allemand ajoutait 1% en début de séance en Europe, tandis que le CAC 40 français prenait 0,6% et le FTSE 100 britannique 0,4%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles était stable et l’indice élargi S&P 500 progressait de 0,2%.
En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 1,1% à Tokyo. La bourse de Shanghai a reculé de 0,3% et le Hang Seng a grimpé de 1,8% à Hong Kong. Sydney a pris 0,8% et Séoul a bondi de 2,0%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 21 cents US à 77,20$US le baril.
Le contexte
«La combinaison de données faibles sur l’inflation américaine de vendredi, de l’allusion de l’OPEP à une politique d’approvisionnement plus souple, du chiffre d’activité manufacturière en Chine et de la réaction aux résultats de l’élection indienne, peint le marché en vert ce lundi», observe Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Cette semaine sera marquée par les réunions de la Banque du Canada mercredi, de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi et par la publication de données sur l’emploi américain.
Les observateurs de marchés s’attendent à ce que la BCE abaisse de 0,25 point de pourcentage ses taux directeurs, compte tenu du ralentissement de l’inflation depuis un an, toujours au-dessus de l’objectif de 2%, et de la faible dynamique économique en zone euro.
Selon les chiffres publiés vendredi, l’inflation en zone euro a atteint 2,6% sur un an en mai, après 2,4% en mars et avril.
Pour Ipek Ozkardeskaya, «la communication de la BCE sur ce qu’elle prévoit de faire ensuite face aux signes d’accélération de l’inflation sera plus importante que la réduction elle-même».
Quant aux États-Unis, l’inflation est restée stable en avril selon l’indice PCE, à 2,7% sur un an. Les investisseurs se tournent désormais vers les différents chiffres sur la santé du marché de l’emploi américain qui seront publiés au fil de la semaine, avec le rapport officiel du département du Travail vendredi.
GSK brûle
Le géant pharmaceutique britannique GSK dévissait de 9,03% à Londres, après une décision d’un tribunal américain ouvrant la voie à des procès sur son médicament contre les brûlures d’estomac Zantac, accusé par des patients d’avoir contribué à leur cancer.
Pas encore de décision sur Atos
Atos, lourdement endetté, a annoncé lundi avoir reçu deux offres «révisées» de restructuration financière, avec l’objectif d’assurer «un soutien maximal» à l’une de ces propositions d’ici mercredi.
Après une ouverture en petite hausse, Atos chutait de 17,12%, à Paris.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole sont stables. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 81,25$US(+0,17%).
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, grappillait 0,17% à 76,85$US
Le cours du gaz européen bondissait lundi de plus de 10%, poussé par la fermeture d’un gazoduc reliant la Norvège au Royaume-Uni, la production norvégienne restant cruciale pour l’approvisionnement européen. Vers 10H40 GMT, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, évoluait à 37,825 euros le mégawattheure (MWh).
Sur le marché des changes, l’euro perdait 0,11% à 1,0836 dollar US pour un euro.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt souverains reculaient légèrement en Europe. Ceux de la France ne réagissaient guère à l’abaissement de la note souveraine de la France, de AA à AA- par l’agence de notation S&P Global Ratings.
Le bitcoin montait de 1,66%, à 68 920$US