Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 23 février 2021(Photo: Getty Images)
Les Bourses mondiales soufflaient un peu mardi dans le sillage d’une détente sur les marchés obligataires et avant une prise de parole du patron de la Banque centrale américaine Jerome Powell, attendu sur le sujet.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 reculaient de 15 points, ou de 0,41%, à 3 857 points. Ceux du Dow Jones demeuraient stables, à 31 466 points, et ceux du Nasdaq perdaient 185 points, ou 1,4%, à 13 039 points.
En Europe, les marchés étaient dans le rouge à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 19 points, ou 0,3%, à 6 592 points. À Paris, le CAC 40 diminuait de 6 points, ou de 0,11%, à 5 767 points. À Francfort, le DAX chutait de 151 points, ou de 1,09%, à 13 798 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo est restée fermée mardi en raison d’un jour férié, mais Shanghai a clôturé en baisse de 0,17% tandis que le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 1,03%.
Le contexte
Objet d’une attention très particulière des investisseurs depuis plusieurs séances, le taux américain à dix ans se détendait un peu à 1,37% mardi matin, tandis que le taux allemand reculait à -0,31% et que le français évoluait à -0,07%.
Ces taux ont fortement augmenté dans le sillage du retour des craintes inflationnistes aux États-Unis.
La Banque centrale américaine «a fait de gros efforts pour réduire les attentes d’une hausse de taux d’intérêt à court terme, donnant l’impression qu’elle ignorerait les pics d’inflation», analyse Michael Hewson, analyste en chef pour CMC Markets UK.
«Avec un taux américain à dix ans de 1,4% certains craignent que la Fed soit devenue un peu trop blasée concernant les risques de hausse des prix», et redoutent qu’elle ne soit plus tard contrainte de remonter ses taux d’intérêt avec précipitation, ajoute l’expert.
La prise de parole du président de l’institution mardi face à des sénateurs, puis le lendemain face à des élus de la Chambre des Représentants, est donc très attendue.
Côté européen, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a calmé le jeu lundi en assurant que l’institution de Francfort suivait «de près l’évolution des rendements des obligations nominales à long terme»
Le gouverneur de la Banque de France François, Villeroy de Galhau, a lui estimé lundi qu’il n’y avait «aucun risque de surchauffe» inflationniste en Europe.
Du côté des indicateurs, le taux de chômage au Royaume-Uni est monté à 5,1% lors des trois mois achevés fin décembre contre 5,0% fin novembre à cause du virus.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 0,66%, à 62,11 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,6%, à 65,63 $US.