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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 24 septembre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient en hausse mardi avant-midi, après l’annonce de la Chine de nouvelles mesures en appui à son économie.

Les indices boursiers à 7h30

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand ajoutait 0,7%, le FTSE 100 britannique 0,4% et le CAC 40 français 1,6%.

En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,6%. La bourse de Shanghai a bondi de 4,1% et le Hang Seng de 4,2% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,1% et Séoul a grimpé de 1,1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 1,95$US à 72,32$US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait lundi à 74,02 cents US contre 73,72 cents US vendredi.

Contexte

«Les autorités chinoises ont réussi à surprendre le marché (…) avec un vaste plan de relance qui a dépassé les attentes», souligne Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

La banque centrale chinoise a annoncé mardi des mesures de soutien à la consommation et à l’immobilier sans précédent depuis la sortie de la crise sanitaire de la COVID-19, dans l’espoir de revigorer l’activité à la peine dans la deuxième économie mondiale.

L’institution va réduire le taux de réserve obligatoire (RRR) des banques ainsi que ses taux directeurs, ce qui devrait permettre aux banques commerciales de prêter davantage aux entreprises pour soutenir l’économie réelle.

Et pour aider le marché des actions, la Chine injectera au moins 800 milliards de yuans (113 milliards de dollars) de liquidités et poursuivra les discussions sur la création d’un fonds de stabilisation des actions.

Ces mesures de soutien o«nt été accueillies comme il se doit cette nuit en Asie et continuent à produire leurs effets sur les Bourses européennes», commentent les économistes du cabinet RichesFlores.

En parallèle, le yuan profitait de l’approche moins agressive de la banque centrale chinoise (PBoC) en comparaison des autres grandes institutions monétaires.

Vendredi, la PBoC avait créé la surprise en laissant inchangés ses taux de référence à un et cinq ans, à contre-pied de la banque centrale américaine (Fed), qui avait réduit mercredi son taux directeur d’un demi-point de pourcentage.

Mardi, le renminbi, l’autre nom de la devise chinoise, s’établissait à 7,0330 yuans pour un dollar US, peu après avoir touché 7,0314 yuans, un plus haut en 16 mois.

À Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager une ouverture presque à l’équilibre à moins de deux heures de l’ouverture du marché.

Le luxe au beau fixe

Particulièrement exposé à la demande chinoise, le secteur du luxe, dont LVMH, plus grosse capitalisation du CAC 40, s’est retrouvé propulsé par l’annonce par Pékin de son plan de relance économique. «Si ce plan de relance libère la puissance du consommateur chinois, alors nous pourrions voir les entreprises françaises de luxe et de biens de consommation se redresser en fin d’année», note Kathleen Brooks.

À Paris, le géant LVMH bondissait de 3,24%, Hermès grimpait de 4,21%, Kering de 4,35% et L’Oréal de 3,66%.

Ailleurs, Prada s’est envolé de 5,47% à Hong Kong. Richemont gagnait 3,72% à Zurich, Salvatore Ferragamo avançait de 3,92% à Milan et Burberry s’offrait 2,80% à Londres.

Smiths Group déçoit

Le groupe d’ingénierie Smiths Group dévissait de plus de 7% à Londres après avoir publié des résultats moins bons que les attentes du marché pour son exercice annuel décalé achevé fin juillet – et malgré une progression de 11% de son bénéfice net à 250 millions d’euros.

L’or vole de record en record

Le métal jaune a enregistré un nouveau record historique mardi, à 2640,11 dollars US l’once.

Valeur refuge par excellence, l’or est encore dopé par les baisses de taux des banques centrales et le regain de préoccupations géopolitiques après l’attaque d’Israël sur le territoire libanais.

Cette situation au Proche-Orient profitait également au pétrole, soutenu aussi par les mesures économiques chinoises.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord s’appréciait de 2,22% à 75,54$US et son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) américain prenait 2,37% à 72,04$US.

Le bitcoin grappillait 0,19% à 63 439,00$US.