Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 29 juin 2021(Photo: 123RF)
Après les nouveaux sommets atteints par le S&P 500 et le Nasdaq – qui a profité de la performance de Facebook – la veille, une ouverture plus mitigée se profilait à la Bourse de New York.
Les indices
Vers 7 h 20, le contrat à terme sur l’indice Dow Jones, qui avait terminé en baisse lundi, prenait 0,14 % à 34 213 points tandis que celui sur le S&P 500 se stabilisait (-0,01 %) et que celui sur le Nasdaq refluait de 0,08 % à 14 501 points.
Les Bourses européennes restaient bien orientées mardi midi, effaçant une bonne partie de leurs pertes de la veille en amont des chiffres de l’inflation allemande pour juin, même si la propagation du variant Delta restait en toile de fond.
Les marchés européens poursuivaient sur leur lancée haussière, Londres prenant 0,30 %, Francfort gagnant 0,90 %, Milan 0,36 % tandis que Madrid reculait légèrement (-0,16 %).
Après avoir démarré à l’équilibre, la Bourse de Paris a également accru ses gains dans la matinée (+0,40 %), se rapprochant du seuil de 6 600 points.
La Bourse de Tokyo s’est nettement repliée mardi, sur fond notamment de craintes mondiales grandissantes autour du variant Delta du coronavirus, entraînant le retour de restrictions dans de nombreux pays.
L’indice vedette Nikkei a abandonné 0,81 % à 28 812 points et l’indice élargi Topix a cédé 0,82 % à 1 949 points.
À Hong Kong l’indice Hang Seng a reculé de 0,94 %, et les indices composites de Shanghai (-0,92 %) et Shenzhen (-0,92 %) étaient également dans le rouge.
Le contexte
« Les marchés actions européens sont orientés à la hausse mardi, dans le sillage des records atteints à Wall Street (lundi) tandis que la séance a été plus terne en Asie en raison de l’augmentation des cas de COVID-19 », résume Sophie Griffiths, analyste chez Oanda.
« Le Dax enregistre la meilleure performance en Europe au moment où les investisseurs attendent les chiffres de l’inflation allemande pour juin », poursuit Mme Griffiths.
Le marché s’attend « à une légère baisse des prix à la consommation en juin, à +2,3 % en rythme annuel, contre +2,5 % en mai. Sur une base mensuelle, l’inflation devrait progresser de 0,4 % contre 0,5 % » le mois dernier, selon elle.
« L’explosion du variant Delta hautement contagieux en Asie et en Australie a vu des restrictions à la mobilité imposées de nouveau dans certaines régions », ce qui pénalise notamment le pétrole, dont la demande pourrait être affectée, complète Mme Griffiths.
La propagation rapide de ce variant, apparu à l’origine en Inde et qui fait actuellement des ravages en Russie, inquiète les investisseurs à mesure qu’elle impose de nouvelles mesures pour tenter de la freiner.
Côté indicateurs, la confiance des consommateurs aux États-Unis (Conference Board) pour juin est également au menu, tout comme une allocution de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans l’après-midi.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole restaient sous la pression du variant Delta, les investisseurs attendant par ailleurs le sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés jeudi.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 73,73 $ US, cédant 0,59 % par rapport à la clôture de lundi. Le baril de WTI perdait lui aussi des plumes, laissant aller 0,82 %, à 72,31 $ US.