Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 06 juillet 2021(Photo: 123RF)
Les indices boursiers européens cédaient du terrain mardi matin, englués après l’absence d’accord entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés qui faisait grimper les cours de l’or noir.
Les indices
Aux États-Unis, les contrats à terme sur les indices boursiers pointent vers une ouverture sans grande tendance. Ceux du Dow Jones reculent de 28 points, ou de 0,08%, à 34 649 points. Ceux du S&P 500 sont au point d’équilibre à 4 341 points et ceux du Nasdaq avancent de 19 points, ou de 0,13%, à 14 733 points.
Vers 11H00 (5H00 au Québec), les principales places du Vieux Continent étaient teintées de rouge: Paris cédait 0,42%, Londres 0,10%, Francfort 0,40% et Milan 0,17%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en très légère hausse mardi, gagnée par l’attentisme en fin de séance alors que Wall Street, qui donne généralement le ton de la place nippone, était fermée la veille pour un jour férié. L’indice vedette Nikkei a progressé de 0,16% à 28 643 points et l’indice élargi Topix de 0,28% à 1 954 points. À Hong Kong, l’indice Hang Seng termine sur un recul de 0,11%. Shanghai et Shenzhen ont clôturé en petite baisse.
Le contexte
Avec la fermeture de Wall Street lundi, au lendemain de la fête nationale américaine, la Bourse de New York ne pouvait pas servir d’appui pour prendre position. Elle rouvre mardi, à l’issue d’une fin de semaine de trois jours.
«L’arrêt des discussions au sein de l’OPEP+ fait craindre une flambée des cours du pétrole et une poussée de l’inflation», note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance. Ces craintes inflationnistes hantent depuis plusieurs mois les esprits des investisseurs, redoutant un tour de vis monétaire, malgré les commentaires rassurants des banques centrales qui la jugent transitoire.
En dépit de ces «nuages sombres», Milan Cutkovic, analyste chez Axi, souligne tout de même que «le ciel boursier (est) encore estival». Les marchés ont aussi en tête la prochaine saison des résultats d’entreprises qui pourrait «contribuer à une nouvelle progression des actions», tout comme le déploiement des campagnes de vaccination contre la COVID-19, relève pour sa part M. Pichard.
Du côté des indicateurs, les commandes passées à l’industrie allemande ont sensiblement baissé en mai, de 3,7%, plombées par un repli marqué à l’international, selon des chiffres publiés mardi.
Il s’agit de leur premier recul de l’année, même si ces commandes restent au-dessus de leur niveau d’avant la crise liée à la pandémie de Covid-19.
En parallèle, le moral des investisseurs allemand a connu une baisse plus forte que prévu en juillet, dans un contexte d’inquiétudes sur les variants du coronavirus et de pénuries de matériaux dans l’industrie, malgré une reprise économique qui se poursuit, selon le baromètre ZEW publié mardi.
Aux États-Unis, les marchés scruteront un indicateur d’activité dans les services et l’ISM non-manufacturier pour juin.
Du côté du pétrole
La référence américaine, le WTI pour livraison en août, a dépassé 76,90 dollars le baril pour la première fois depuis novembre 2014, pour monter jusqu’à 76,98 dollars. Vers 5H00, il grimpait de 0,52% à 76,61 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait lui 77,62 dollars à Londres, en hausse de 0,67%. Cette situation profitait au secteur pétrolier dont les valeurs s’affichaient dans l’ensemble en hausse.