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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 10 août 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: Getty Images)

Les Bourses européennes étaient presque immobiles mardi, et Wall Street n’annonçait pas plus de mouvement en l’absence de catalyseur.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture mitigée. Les contrats à terme du Dow Jones baissaient de 21 points, ou de 0,06%, à 34 977 points. Ceux du S&P 500 demeuraient stables à 4 426 points tandis que ceux du Nasdaq augmentaient de 17 points, ou de 0,12%, à 15 142 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 reculait de 0,1%. À Paris, le CAC 40 grappillait 0,06% et à Francfort, le DAX prenait 0,18%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a augmenté de 0,24%, et le Hang Seng de Hong Kong a bondi de 1,23%.

 

Le contexte

De plus, les prises de risques sont exclues. Les investisseurs s’interrogent sur «un ralentissement de la reprise économique à cause du variant Delta et d’une réduction imminente des achats d’actifs par la Fed», la Banque centrale américaine, commente Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.

Le nombre de cas de coronavirus en Chine a atteint un plus haut en sept mois (143 nouveaux cas recensés mardi), une augmentation considérée par les médias d’État comme la plus grave depuis l’apparition du virus fin 2019.

En Asie, en revanche, les espoirs concernant les perspectives mondiales à long terme l’ont emporté sur les inquiétudes concernant la pandémie et les Bourses ont progressé.

Les marchés gardent en tête que la fin des mesures exceptionnelles pour faire face à la crise est proche, notamment les politiques monétaires particulièrement accommodantes des banques centrales. 

«Le symposium de Jackson Hole tombe à point nommé cette année», estime John Plassard, responsable de l’investissement chez Mirabaud.

Il explique que «depuis la crise financière de 2007-2009, les présidents de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont profité de leur intervention à la conférence — qui se tient généralement à la fin août — pour signaler d’importants changements dans la politique monétaire ou les perspectives économiques». 

«Cette année, Jerome Powell est ainsi attendu comme le lait sur le feu» et «les Banques centrales doivent absolument apporter des réponses aux investisseurs quelques semaines avant leurs prochaines réunions, déjà considérées comme cruciales», de septembre, conclut-il.

Sur le marché obligataire, le rendement de la dette américaine à 10 ans se stabilisait à 1,32% après sa remontée entamée vendredi.

Du côté des indicateurs, le moral des investisseurs allemands a connu une nouvelle baisse en août, face aux craintes liées aux variants et aux pénuries.

La prochaine statistique qui intéressera les investisseurs concerne l’inflation en juillet aux États-Unis, attendue mercredi.

 

Du côté du pétrole

Vers 8h15, le prix du baril de WTI américain grimpait de 1,93% à 67,76 $US et le baril de Brent de la mer du Nord montait de 1,51% à 70,08 $US.