Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 02 novembre 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés actions mondiaux étaient tournés vers la réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui débute ce mardi et se termine mercredi par un discours de son président Jerome Powell.
Après avoir signé de nouveaux records lundi, la Bourse de New York se dirige vers une ouverture sans tendance claire.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 36 points ou de 0,10% à 35 836 points. Ceux du S&P 500 récoltaient 1,75 points ou 0,04% à 4 607,50 points alors que ceux du Nasdaq perdaient 27,25 points ou 0,17% à 15 867 points.
En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 descendait de 0,55%. À Paris, le CAC 40 gagnait 0,27% et à Francfort, le DAX montait de 0,65%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché 0,43%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 0,22%.
Du côté du pétrole, vers 8h30, le prix du baril de WTI américain baissait de 0,82% à 83,36 $US et le baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 0,54% à 84,25 $US.
Le contexte
Cette semaine, l’actualité des banques centrales va occuper les marchés avec trois réunions majeures au programme.
Après avoir massivement soutenu l’économie face à la crise en injectant des milliards de liquidités, elles doivent désormais faire face à l’accélération de l’inflation et conjuguer le retrait progressif de leurs aides avec l’état actuel de l’économie.
Ce mardi, la Banque centrale d’Australie (RBA) a décidé de maintenir ses taux d’intérêt à un niveau historiquement bas pour 2022. Mais une hausse l’année suivante, plutôt que 2024, est désormais «plausible» selon le gouverneur de l’institution.
Ensuite ce sera la Fed qui tiendra sa réunion de politique monétaire jusqu’à mercredi, à l’issue de laquelle les analystes s’attendent à l’annonce d’un plan de réduction des achats d’actifs.
«Cette annonce étant bien anticipée par les investisseurs, ces derniers seront davantage attentifs au calendrier concernant les réductions, mais surtout aux anticipations des membres du FOMC sur une première hausse de taux», anticipe Vincent Boy, analyste marchés chez IG France.
Toute déclaration concernant l’inflation et la croissance sera également scrutée: «de plus en plus de membres de la Fed, ainsi que son président, admettent maintenant que l’inflation pourrait être plus importante qu’anticipé et ne pas être si transitoire que prévu», détaille M. Boy.
Le maintien d’une inflation à 2% faisant partie des objectifs de la banque centrale, si les hausses de prix deviennent trop fortes et durables, la Fed pourrait décider de relever ses taux plus tôt que prévu.
Enfin, jeudi, la Banque d’Angleterre (BoE) pourrait relever son taux directeur pour la première fois depuis août 2018, et devancer ainsi la plupart des autres banques centrales.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt se détendaient nettement en Europe, après une forte remontée observée ces derniers jours. Le rendement du Bund allemand à 10 ans était de -0,14% contre -0,11% à la clôture de la veille.
À Londres, Anglo American chutait de 3,70%, BHP Group de 3,34% et Glencore de 3,10%.
À Paris, ArcelorMittal reculait de 3,43%, Eramet de 3,86% et Aperam de 1,88%.
«Le cuivre, le nickel et l’aluminium ont chuté tout comme le minerai de fer mardi, alors que les inquiétudes concernant le marché immobilier chinois s’intensifient», explique Anna Stablum, analyste de Marex Spectron.
«Des fonderies d’acier en Chine ont été contraintes de réduire leur production (…) afin d’économiser de l’électricité et de limiter les émissions», ajoute-t-elle concernant la baisse du minerai de fer.
Le géant pétrolier britannique BP a rapporté une perte de 2,5 milliards de dollars américains au troisième trimestre. Son action perdait 2,56% à 348 pence.
Le géant danois du transport maritime AP Moeller-Maersk (+2,96% à 19 825 couronnes danoises) a enregistré au troisième trimestre des résultats exceptionnels, porté par les prix record du fret par conteneurs. Son bénéfice net a été multiplié par six sur un an.
Le marché du pétrole peinait à trouver une direction franche avant la réunion des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) de jeudi.
L’euro lâchait 0,11% face au billet vert à 1,1594 $US.
Le bitcoin progressait de 4,24% à 63 310 $US.