Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 07 Décembre 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés mondiaux enchaînaient mardi une deuxième journée nettement dans le vert, à mesure que les craintes sur la dangerosité du variant Omicron s’estompaient. L’Europe avançait à pleine vitesse. Wall Street n’était pas en reste.
Les marchés asiatiques se sont aussi globalement inscrits dans le vert.
Les indices boursiers à 8h13
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 346,00 points (+0,98%) à 35 558,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 récoltaient 59,00 points (+1,29%) à 4 649,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de 283,25 points (+1,79%) à 16 126,00 points.
En Europe, les résultats étaient dans le vert. À Londres, le FTSE 100 augmentait de 83,75 points (+1,16%) à 7 316,03 points. À Paris, le CAC 40 prenait 155,71 points (+2,27%) à 7 021,49 points. À Francfort, le DAX haussait de 316,81 points (+2,06%) à 15 697,60 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a grimpé de 528,23 points (+1,89%) à 28 455,60 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 634,28 points (+2,72%) à 23 983,66 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 1,76 $ US (+2,53%) à 71,25 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord amassait 1,48 $ US (+2,03%) à 74,56 $ US.
Le contexte
«L’appétit pour le risque augmente à mesure que les preuves confirment que le variant Omicron sera moins dommageable pour l’économie qu’on ne le pensait à la fin du mois de novembre», résume Neil Wilson, analyste de Markets.com.
Mais dans cette période volatile, la tendance reste fragile et les marchés ont déjà plusieurs fois changé de braquet d’une séance sur l’autre.
«Les marchés font preuve de légèreté en retenant uniquement les quelques phrases prononcées par les figures les plus médiatiques de la crise sanitaire (…). Dans le détail, les connaissances sur le variant Omicron progressent rapidement et elles ne sont clairement pas toutes positives», notamment sur la contagiosité, détaille Tangi Le Liboux, analyste du courtier Aurel BCG.
Par ailleurs, en Chine, les investisseurs surveillent le géant de l’immobilier ultra-endetté Evergrande.
Pour la première fois, il n’est pas parvenu à rembourser ses créanciers, a affirmé mardi l’agence Bloomberg, au moment où l’État chinois s’invite à sa tête pour éviter une faillite.
Les investisseurs ne prêtaient pas non plus attention à des signes de raidissements géopolitiques, entre les États-Unis et la Russie sur l’Ukraine et entre les États-Unis et la Chine au sujet des Jeux olympiques d’hiver de Pékin.
Les valeurs liées aux matières premières profitaient de la baisse des craintes des effets du variant Omicron sur l’activité économique.
À Paris, Arcelor Mittal prenait 3,85% à 26 euros. À Londres, Anglo American gagnait 5,17% à 2 960 pence, Rio Tinto 3,46% à 4 770 pence.
À Paris, TotalEnergies prenait 1,14% à 43,93 euros.
L’automobile était à la fête mardi, notamment en Allemagne où la progression du secteur (+12,6%) a dopé la croissance de la production industrielle en octobre (+2,8%).
Volswagen progressait de 1,27% à 172,46 euros et Daimler de 1,15% à 86,46 euros. Par ailleurs, BMW (+1,69% à 89,91) a annoncé mardi avoir vendu un million de véhicules électrifiés, dont 30% de voitures purement électriques, et prévoit d’atteindre deux millions d’ici deux ans. Le directeur des ventes Pieter Nota a souligné que les ventes, «légèrement en dessous» de l’année dernière en novembre étaient «bonnes», et ce «malgré» la pénurie de semi-conducteurs.
En France, Stellantis prenait 3,21% à 16,79 euros, après l’annonce d’un nouveau partenariat avec Foxconn pour créer quatre familles de puces électroniques et Renault 2% à 30,03 euros.
L’euro reculait face au billet vert (-0,25%) à 1,125 7 dollar américain.
Le bitcoin continuait de se reprendre (+1,53% à 50 870 $ US), après son trou d’air de samedi.