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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 26 avril 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Malgré les craintes que la politique monétaire et la COVID-19 affectent la croissance mondiale, les marchés européens étaient en hausse mardi, tandis que Wall Street s’annonçait en repli. 

Les places européennes accéléraient par rapport au début de séance. Wall Street, qui avait initié le rebond lundi en fin de séance, s’annonçait en léger repli.

En Asie, après les replis de 3% à plus de 6% enregistrés lundi sur les Bourses chinoises, certains indices remontaient. 

 

Les indices boursiers à 7h39

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones retraitaient de 123,00 points (-0,36%) à 33 842,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient un recul de 14,25 points (-0,33%) à 4 278,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 46,50 points (-0,34%) à 13 489,25 points.

En Europe, à Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 63,10 points (+0,85%) à 7 443,64 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 70,64 points (+1,10%) à 6 520,02 points. À Francfort, le DAX récoltait 147,00 points (+1,06%) à 14 071,17 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 109,33 points (+0,41%) à 26 700,11 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 65,37 points (+0,33%) à 19 934,71 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,40 $ US (+0,41%) à 98,94 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord affichait une hausse de 0,72 $ US (+0,70%) à 103,04 $ US.

 

Le contexte

De l’avis des analystes, le rebond est technique et les investisseurs profitent des baisses des séances précédentes pour se repositionner. 

Le contexte reste plombé par les craintes que la situation sanitaire en Chine ne fasse à nouveau dérailler la croissance du pays et les chaînes de production mondiale.

À Pékin, le nombre de nouveaux cas augmente et les autorités organisent un dépistage massif de 22 millions d’habitants afin d’isoler au plus vite les personnes infectées.

Même si les autorités n’ont pas évoqué la possibilité d’un confinement, les Pékinois sont effrayés par l’exemple de Shanghai où 25 millions d’habitants subissent un dur confinement depuis début avril.

«Vu ce rythme, la plupart des villes de Chine seront affectées par des mesures de restrictions, et cela ne peut être résolu par des politiques fiscales ou monétaires», estime Ma Jiabao de Shiheng Capital Management. 

Une déclaration de la banque centrale chinoise qui s’est engagée à soutenir la croissance et la consommation stimulait la tendance haussière. Mais les analystes ont rappelé que l’institution avait déjà fait de tels commentaires le mois dernier, qui n’ont jamais été suivis de mesures concrètes. 

Sur le plan monétaire, les investisseurs ont digéré pendant plusieurs jours les propos du directeur de banque centrale américaine, la Fed, Jerome Powell qui envisage une hausse d’un demi-point de pourcentage des taux directeurs de l’institution en mai. Certains opérateurs, se préparant à toutes les éventualités, tablent même sur plusieurs relèvements de 75 points de base.

L’attention se tourne pour l’heure vers les résultats d’entreprises, et notamment Alphabet, maison-mère de Google, et Microsoft qui publieront leurs comptes trimestriels mardi après la clôture de New York, avant Meta (Facebook) mercredi, Twitter, Amazon et Apple jeudi.

Le marché attend la publication des commandes de biens durables et des ventes de maisons neuves pour mars ainsi que celle de la confiance des consommateurs en avril.

Après un bénéfice record en 2021, le géant danois du transport maritime AP MøllerMaersk continue de profiter à plein de la surchauffe du secteur et devrait dépasser ses objectifs financiers en 2022. Pour le premier trimestre, Maersk table sur un chiffre d’affaires de 19,3 milliards de dollars américains. Son action grimpait de 4,49% à Copenhague. 

Les prix du pétrole étaient stables, après des pertes importantes essuyées la veille, les opérateurs étant toujours inquiétés par le risque d’une baisse de la demande en or noir.

L’inquiétude concernant la situation sanitaire touche également les métaux industriels — dont la Chine est une grande consommatrice — qui ont enregistré des baisses conséquentes de prix lundi et continuaient de reculer sur le London Metal Exchange (LME).

L’euro cédait 0,28% face au dollar américain à 1,0682 $ US, au plus bas depuis plus de deux ans, pénalisé par le conflit en Ukraine et le resserrement monétaire de la valeur alors que le billet vert est soutenu par son statut de valeur refuge. 

Le bitcoin prenait 0,28% à 40 280 $ US, tandis que le Dogecoin, une cryptomonnaie qu’Elon Musk a régulièrement promue depuis l’an dernier, bondissait de plus de 20% sur deux jours, profitant du rachat de Twitter par le milliardaire.