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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 12 juillet 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. L’euro a atteint la parité avec le dollar américain et les places boursières reculaient mardi, rongées par les inquiétudes dues aux difficultés énergétiques en Europe, dans l’attente des chiffres de l’inflation américaine et des résultats d’entreprises.

Les indices européens continuaient de baisser pour la deuxième séance de suite. En Asie, les places d’échanges étaient également en recul.

La Bourse de New York s’orientait vers une ouverture globalement en baisse. Lundi, le Dow Jones a abandonné 0,52%, l’indice Nasdaq a lâché 2,26%, et l’indice élargi S&P 500 a cédé 1,15%.

 

Les indices boursiers à 08h26

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones lâchaient 236,00 points (-0,76%) à 30 904,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 descendaient de 20,75 points (-0,54%) à 3 836,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq perdaient 10,25 points (-0,09%) à 11 874,00 points.

À Londres, le FTSE 100 cédait 30,62 points (-0,43%) à 7 165,97 points. À Paris, le CAC 40 lâchait 16,18 points (-0,27%) à 5 980,12 points. À Francfort, le DAX lâchait 100,52 points (-0,78%) à 12 731,92 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en baisse de 475,64 points (-1,77%) à 26 336,66 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en baisse de 279,46 points (-1,32%) à 20 844,74 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain retraitait de 4,85 $ US (-4,66%) à 99,24 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 4,70 $ US (-4,39%) à 102,40 $ US.

 

Le contexte

La monnaie unique est tombée à un dollar américain peu avant 6h00, heure du Québec, seuil qui n’avait pas été atteint depuis 2002, année de sa mise en circulation. Après plusieurs rebonds conduisant l’euro jusqu’à 1,0069 $ US, le cours reprenait sa descente, plombé par le risque d’une coupure des approvisionnements russes en gaz pour l’Union européenne. Vers 7h40, il baissait de 0,04% à 1,0044 $ US. 

La situation en Europe préoccupe particulièrement les marchés. Les deux gazoducs Nord Stream 1 qui alimentent en gaz russe l’Allemagne et d’autres pays d’Europe de l’Ouest sont en maintenance jusqu’au 21 juillet. La question est de savoir si le géant russe Gazprom reprendra ses livraisons du fait des tensions liées à la guerre en Ukraine.

Le cours de référence du gaz naturel, le TTF néerlandais, était en hausse de 5,16% à 173,25 euros le mégawattheure. Lundi, il avait clôturé à 164,52 euros. 

Au-delà de la conjoncture particulièrement mauvaise, «les investisseurs se tourneront vers le début de la saison des résultats pour le premier semestre, ainsi que vers les indices des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis et en Europe», explique Vincent Boy, analyste à IG France.

Les premiers résultats semestriels sont attendus en milieu de semaine, à commencer par les banques américaines. De nombreux investisseurs craignent que les prévisions annoncées jusqu’ici n’aient été surévaluées. 

Les chiffres de l’inflation aux États-Unis, que les marchés appréhendent à la hausse, devraient «forcer la Réserve fédérale américaine (Fed) à poursuivre le resserrement de la politique monétaire» lors de sa prochaine réunion fin juillet pour lutter contre l’inflation, renforçant ainsi les craintes pour la croissance mondiale, selon M. Boy.

Selon le rapport mensuel de l’OPEP publié mardi, la croissance de la demande de pétrole va se poursuivre en 2023, mais à un rythme un peu moins soutenu, dans une évolution similaire à la croissance économique mondiale.

Le géant de la chimie allemand BASF a fait état d’un bénéfice net au second trimestre dépassant les attentes grâce à des prix plus élevés, avant que la crise du gaz russe ne menace de pénaliser tout le secteur.

En séance, le cours des actions de l’industriel était en légère hausse (+0,27%) vers 7h40. La valeur du titre a néanmoins perdu 33,00% depuis le 1er janvier.

La directrice générale des magasins de vêtements Gap et Old Navy, Sonia Syngal, a démissionné alors que les ventes du groupe ont beaucoup ralenti en début d’année, selon un communiqué lundi. 

En préouverture à New York, le cours de Gap, qui a déjà perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le 1er janvier, baissait de 6,16%.

Le bitcoin baissait de 3,18% à 19 760 $ US vers 7h40.