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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 08 novembre 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés mardi matin, alors que les investisseurs attendent la publication de nouvelles données sur l’inflation cette semaine et l’issue des élections de mi-mandat, aux États-Unis.

 

Les indices boursiers à 07h45

Paris et Londres glissaient de 0,4%, et Francfort ajoutait 0,1%, en début de séance en Europe.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 0,2% et l’indice élargi S&P 500 0,3%.

En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 1,3% à Tokyo. La bourse de Shanghaï a reculé de 0,4% et le Hang Seng de 0,2% à Hong Kong. Sydney a ajouté 0,4% et Séoul 1,2%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole perdait 94 cents US à 90,85$ US le baril.

 

Le contexte

Les marchés restaient un peu sur la touche mardi, se focalisant sur les États-Unis, où se tenaient les élections de mi-mandat, en attendant les chiffres de l’inflation américaine pour octobre jeudi, principal rendez-vous de la semaine.

Les indices européens évoluaient en ordre dispersé mais sans gros écart: la place de Paris était stable, Londres cédait 0,18% et Francfort prenait 0,30% vers 08h30.

Wall Street s’apprêtait à poursuivre sur sa lancée après deux séances dans le vert: les contrats à terme sur les principaux indices esquissaient une hausse de 0,28% à 0,50% avant l’ouverture.

Les sondages américains prévoient une nette victoire à la Chambre des représentants pour les républicains tandis que l’issue des élections de mi-mandat pour la composition du Sénat reste incertaine. 

«En fin de compte, le malheur des deux partis ferait le bonheur des investisseurs», résume George Brown, économiste chez Schroders.

Un Congrès divisé soutiendrait les actifs risqués car cela bloque l’exécution de lois qui pourraient être défavorables au marché.

«Le fait d’être contraint de trouver un compromis permet de modérer les tendances les plus extrêmes de chaque parti, ce qui constitue un contexte politique plus stable pour les investisseurs», explique l’expert.

Les marchés sont restés volatils ces dernières semaines dans un environnement économique qui a peu évolué, avec une inflation qui pèse sur les consommateurs et les entreprises ainsi qu’une détérioration des perspectives de croissance.

La publication de l’indice des prix à la consommation aux États-Unis pour octobre attendue jeudi, apportera une indication sur l’évolution de la politique monétaire aux États-Unis. 

La banque centrale américaine relève ses taux directeurs depuis mars pour renchérir le coût du crédit et ainsi freiner l’activité économique, un moyen de combattre l’inflation. Elle tiendra mi-décembre sa dernière réunion de politique monétaire de l’année.

 

Renault se réorganise

Le constructeur automobile Renault (RNO) a annoncé qu’il comptait lancer ses voitures électriques en Bourse «au plus tôt» fin 2023 et partager ses activités dans les moteurs thermiques et hybrides avec le groupe chinois Geely. Renault vise une marge opérationnelle supérieure à 8% au niveau du groupe en 2025 et supérieure à 10% en 2030. L’action perdait 2,15% à 30,99 euros vers 12 h 20 GMT.

 

Adidas déchausse Puma

L’équipementier sportif allemand Adidas (ADS) a annoncé mardi avoir nommé le norvégien Bjørn Gulden, patron de son rival Puma, pour prendre la tête du groupe actuellement dans une mauvaise passe financière. L’action Adidas gagnait 1,72% à 116,94 euros à 12 h 15 GMT.

 

Du côté des devises et du pétrole

Le dollar remontait légèrement face à l’euro mardi après deux séances de lourdes pertes: vers 08h15, le billet vert prenait 0,31% à 0,9991 dollar pour un euro.

Les prix du pétrole baissaient, lestés par des indicateurs décevants en Chine et un regain épidémique qui menace la demande du pays, l’un des moteurs de la demande mondiale.

Vers 08h40, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023 reculait de 0,73% à 97,21$.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre perdait 1,29% à 90,61$.