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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 09 avril 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(AP Photo/Eugene Hoshiko)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent en ordre dispersé mardi, dans une séance sans événement macroéconomique majeur, les opérateurs attendant mercredi un indicateur d’inflation américain et jeudi la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

 


Les indices boursiers à 8h00

Les contrats à terme du Dow Jones baissaient de -5,00 points (-0,01%) à 39 214,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de +3,50 points (+0,07%) à 5 256,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de +29,00 points (+0,16%) à 18 324,00 points.

À Londres, le FTSE 100 augmentait de +10,85 points (+0,14%) à 7 954,32 points. À Paris, le CAC 40 cédait -37,51 points (-0,46%) à 8 081,79 points. À Francfort, le DAX perdait -121,97 points (-0,67%) à 18 197,00 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a augmenté de +426,09 points (+1,08%) à 39 773,13 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a récolté +95,22 points (+0,57%) à 16 828,07 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain cédait -0,10 $US (-0,12%) à 86,33 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord récoltait +0,02 $US (+0,02%) à 90,40 $US.

 

Le contexte

«La plupart des actions européennes se négocient en baisse, la position attentiste semble prévaloir avant les données d’inflation américaine de mercredi», commente Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.

L’indice CPI américain avait surpris à la hausse les marchés en janvier et en février, sans pousser la Fed à remettre en cause sa volonté de procéder à trois baisses de ses taux directeurs dans l’année.

Toutefois, pour les analystes de Natixis, un CPI qui surprendrait négativement un troisième mois consécutif pourrait «laisser des traces plus profondes sur le sentiment des investisseurs».

Par ailleurs, depuis les publications récentes d’indicateurs américains démontrant la résilience de l’économie aux États-Unis, les opérateurs estiment désormais qu’il y a autant de chance que la Fed baisse ses taux deux fois en 2024 que trois fois.

Aussi à l’agenda de la semaine, la décision politique de la Banque centrale européenne (BCE) est attendue jeudi, et dont l’issue cause moins d’incertitudes aux marchés.

«La réunion du 11 avril sera probablement l’une des séquences les plus rapides de la BCE». Sa présidente, Christine Lagarde «a été claire en mars dernier : on peut s’attendre à une baisse des taux d’intérêt directeurs au mois de juin ainsi qu’à deux ou trois autres baisses plus tard cette année», commente Kevin Thozet, membre du comité d’investissement de Carmignac.

Et depuis, «le scénario de Madame Lagarde suit son cours», a-t-il poursuivi.

Sur le marché obligataire, au lendemain d’une nouvelle escalade des taux, le taux d’intérêt pour l’emprunt à 10 ans américain évoluait autour de 4,39% contre 4,42% en clôture lundi, et celui de l’Allemagne à même échéance était à 2,40% contre 2,43%.

 

BP salué à Londres

Le géant britannique BP a indiqué mardi estimer que sa production d’hydrocarbures au premier trimestre a été plus élevée qu’au trimestre précédent et que ses ventes de gaz et pétrole ont été «solides», dans un point trimestriel avant la publication le 7 mai de ses résultats.

À Londres, le titre avançait de 1,31%.

 

Atos veut convertir sa dette en actions

Le groupe informatique français lourdement endetté Atos, qui a présenté son cadre de refinancement à ses créanciers lundi, est à la recherche de 1,2 milliard d’euros et prévoit de convertir en actions près de la moitié de sa dette, a-t-il annoncé mardi.

Globalement, «le désendettement proposé est important, mais l’injection d’argent frais est relativement limitée», estime un analyste d’Oddo BHF dans une note, maintenant l’opinion de la banque à «négative» sur le titre.

Coté à Paris, le titre s’est nettement enfoncé en terrain négatif au cours de la matinée et chutait de plus de 14% à Paris.

 

Nouveau record pour l’or

Les prix du pétrole repartaient à la hausse mardi, poussés par le risque géopolitique après l’annonce du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, prenait 0,21% à 90,57 $US. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, gagnait 0,12%, à 86,53 $US.

De son côté l’or poursuivait son ascension, dépassant à nouveau son record absolu (2 365,35 $US) en séance.

Sur le marché des changes, l’euro avançait de 0,10% à 1,0870 $US.

Le bitcoin reculait de 1,26% à 70 828 $US.