Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 10 juillet 2024(Photo: GettyImages)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes remontaient mercredi en début d’après-midi après un début de semaine difficile, les investisseurs restant confiants dans leur scénario d’une baisse des taux de la Banque centrale américaine en septembre entre deux prises de parole du président de cette institution.
Les indices boursiers à 8h00
Le CAC 40 était stable à Paris en milieu de journée. Le DAX allemand ajoutait 0,2% et le FTSE 100 britannique 0,3%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles reculait de 0,1% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,1%.
En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,6% à Tokyo pour terminer à 41 831,99 points, après avoir touché 41 889,16 points pendant la séance. Le Nikkei est en hausse de près de 30% depuis un an et de 5% depuis trois mois.
La bourse de Shanghai a reculé de 0,7% et le Hang Seng de 0,2% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,2% et Séoul était stable.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 46 cents US à 80,95 $ US le baril.
Le dollar canadien s’échangeait à 73,32 cents US mardi, comparativement à 73,35 cents US lundi.
Le contexte
La séance ne comporte pas d’indicateur majeur à l’agenda, comme depuis le début de la semaine. Les investisseurs écouteront à nouveau le président de la banque centrale américaine Jerome Powell, qui passe devant la deuxième chambre du Congrès américain.
Mardi, il a salué les «progrès» réalisés ces derniers mois à l’occasion d’une audition devant une commission du Sénat.
«Dans l’ensemble, le ton de M. Powell était assez équilibré, et il a réitéré le message de la Fed selon lequel elle avait besoin d’une +plus grande confiance+ dans le fait que l’inflation se rapprochait de l’objectif fixé» ont retenu les analystes de Deutsche Bank.
L’indicateur CPI de l’inflation pour juin aux États-Unis est attendu jeudi par les marchés, avec une baisse espérée de 3,3% sur un an en mai à 3,1%.
Sur le marché obligataire, les taux se repliaient nettement pour les États européens, effaçant le mouvement de la veille. Ils étaient aussi en baisse, mais plus modérée, aux États-Unis : le taux à 2 ans, le plus sensible à la politique monétaire, évoluant proche de ses plus bas niveaux en trois mois.
Volkswagen ralentit
La marque de véhicules premium de Volskwagen, Audi, a annoncé mardi qu’elle envisageait de fermer son usine de voitures électriques de Bruxelles en raison d’une «baisse mondiale» de la demande pour ces véhicules haut de gamme. Elle envisage «l’arrêt anticipé de la production» de ses modèles VUS Q 8e-tron dans l’usine, qui emploie environ 3 000 personnes.
La direction discute de «solutions pour le site» de Bruxelles ce qui «pourrait également inclure une cessation des activités si aucune alternative n’est trouvée», a ajouté Audi dans un communiqué.
Le groupe, dont le titre reculait de 0,89%, a aussi abaissé sa prévision de rentabilité opérationnelle pour l’année à 6,5-7%, contre 7-7,5% auparavant. Son résultat semestriel est attendu le 1er août.
Le restaurateur aéroportuaire SSP s’envole
SSP, exploitant britannique de points de vente de restauration et boissons dans les aéroports et les gares, s’envolait de près de 12% à la Bourse de Londres après avoir annoncé un chiffre d’affaires dopé pour son troisième trimestre décalé «par une demande croissante de voyages».
Le pétrole progresse
Les prix du brut baissaient un peu : le baril de Brent de la mer du Nord cédait 0,18% à 84,51 $US et le baril de WTI américain 0,06% à 81,36 $US.
L’euro avançait de 0,07% face au dollar américain, à 1,082 1 $US pour un euro.
Le bitcoin poursuivait son rebond et prenait 1,26% à 58 655 $US.