Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 31 mars 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés boursiers mondiaux évoluaient en ordre dispersé mercredi, constatant la perspective de restrictions accrues face à la COVID-19, notamment en France, et une légère tension sur les taux d’intérêt souverains.
Les indices
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 3 points à 3 951 points, ceux du Dow Jones baissaient de 31 points à 32 894 points, et ceux du Nasdaq gagnaient 71 points à 12 949 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 prenait 22 points à 6 758 points. À Paris, le CAC 40 perdait 14 points à 6 073 points et à Francfort, le DAX cédait 8 points à 15 000 points.
Les Bourses asiatiques ont clôturé en baisse un peu plus tôt. L’indice Nikkei à Tokyo a perdu 0,86%, la Bourse de Shanghai a abandonné 0,43% et Hong Kong 0,27%.
Le contexte
Wall Street avait déjà reculé la veille, sous la pression du taux d’intérêt sur la dette à dix ans qui retrouvait ses plus hauts niveaux depuis début 2020.
La hausse des taux d’intérêt sur la dette souveraine à long terme est la marque d’anticipation de hausse de l’inflation aux États-Unis. Cette dernière serait nourrie notamment par le plan de relance massif récemment adopté, et par un plan sur les infrastructures de 3 000 voire 4 000 milliards de dollars dans les tuyaux.
Lorsque les investisseurs anticipent de l’inflation, ils ont tendance à vendre des bons du Trésor, car l’inflation érode la valeur des paiements fixes des obligations.
La séance sera justement marquée mercredi par la publication de statistiques sur l’inflation pour le mois de mars, cette fois en Europe où le taux français se tendait légèrement à -0,039% et le taux allemand à -0,280%.
Surtout, les marchés continentaux accusent le coup au moment où «la plupart des pays de l’Europe continentale est étranglée par la nouvelle vague de COVID-19 due aux variants plus contagieux», commente Christopher Dembik, directeur associé chez Berenberg.
Le président français Emmanuel Macron a notamment prévu une allocution à 20 h (14 h au Québec) mercredi, annonciatrice de probables mesures de grande ampleur.
Principale arme contre le virus, la vaccination peine à décoller en Europe alors que plus de 565 millions de doses ont été administrées dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de source officielle mardi à 11 h GMT.
Au rang des indicateurs du jour, les dépenses de consommation des ménages en France sont restées stables en février sur un mois, et l’inflation a accéléré à 1,1% en mars sur un an. Le taux de chômage allemand s’est stabilisé en mars pour le troisième mois d’affilée, à 6%.
Côté asiatique, l’activité manufacturière en Chine a connu en mars son rythme de croissance le plus rapide depuis trois mois, et la production industrielle au Japon a rechuté plus que prévu en février.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le baril de WTI américain diminuait de 0,17% à 60,45 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,33% à 63,93 $US.