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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 12 mai 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: 123RF)

Les Bourses européennes ne savaient trop sur quel pied danser mardi avant la publication des chiffres de l’inflation aux États-Unis, et au lendemain d’une séance chahutée en raison des craintes des investisseurs de voir flamber les prix.

 

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de 19 points à 4 127 points, ceux du Dow Jones cédaient 141 points à 34 042 points et ceux du Nasdaq perdaient 84 points à 13 261 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 prenait 31 points à  6 980 points. À Paris, le CAC 40 perdait 2 points à 6 264 points et à Francfort, le DAX avançait de 27 points à 15 146 points.

L’Asie a quant à elle terminé en ordre dispersé: Shanghai a pris 0,61%, Hong Kong est monté de 0,63%, tandis que Tokyo a chuté de 1,61%, tous les investisseurs attendant nerveusement la publication de l’inflation américaine.

La Bourse de Taïwan a également accusé en début de séance une forte baisse, dépassant même 8%, avant de se reprendre un peu et de finir en recul d’un peu plus de 4%, les investisseurs s’inquiétant notamment des restrictions sanitaires annoncées.

 

Le contexte

Mardi, à New York, le Dow Jones a clôturé en baisse, même si le Nasdaq, qui avait commencé la séance en chute libre, a fini proche de l’équilibre. Les ventes d’actions se sont élargies à d’autres secteurs que les technologies, ce qui a pesé sur l’ensemble du marché.

«La crainte de voir une inflation galopante publiée aujourd’hui a été un cauchemar pour les valeurs technologiques depuis le début de la semaine», explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Les inquiétudes ont été renforcées mardi par les chiffres de l’inflation en Chine plus élevés que prévu.

Une surchauffe de l’économie et une hausse durable des prix pourraient favoriser une remontée des taux d’intérêt plus rapide qu’escomptée. Et donc potentiellement, siffler la fin de l’euphorie boursière des derniers mois, alimentée en grande partie par les largesses des Banques centrales.

L’indice des prix à la consommation (IPC) pour avril aux États-Unis risque bien de dicter la tendance.

«Nous nous attendons à un bond important de l’IPC global pour avril, de 2,6% à 3,6%», prévoit Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK. «Un bond de cette ampleur ne devrait surprendre personne» étant donné le niveau des prix de l’année dernière à la même période.

«La Réserve fédérale voudrait nous faire croire que la hausse d’aujourd’hui est probablement transitoire, et il est certainement vrai qu’elle le sera en partie», poursuit l’analyste.

Michael Hewson anticipe néanmoins de «nouvelles fluctuations sur les marchés boursiers mondiaux jusqu’à ce que la situation s’éclaircisse».

L’inflation a accéléré en avril en France (1,2%) et en Allemagne (2%), notamment en raison d’une poussée des tarifs de l’énergie.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt étaient stables, autant en Europe qu’outre-Atlantique.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain augmentait de 1,16% à 66,04 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,09% à 69,30 $US.