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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 07 juillet 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Getty Images)

Les marchés actions européens faisaient dans l’ensemble preuve d’entrain mercredi à la mi-journée après des prévisions économiques optimistes sur le Vieux-Continent, tandis que Wall Street se dirigeait vers une ouverture en hausse.

 

Les indices

Aux États-Unis, les contrats à terme sur les indices boursiers évoluaient vers une légère hausse. Ceux du Dow Jones s’appréciait de 22 points, ou de 0,06%, à 34 482 points. Ceux du S&P 500 montaient de 8 points, ou 0,18%, à 4 342 points et ceux du Nasdaq prenaient 81 points, ou 0,55%, à 14 857 points.

Vers 7 h 45, Paris prenait 0,03%, Londres 0,46%, Francfort 0,85% et Milan 0,33%. 

En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en berne mercredi, l’indice vedette Nikkei cédant 0,96%. Celle de Shanghai a de son côté pris 0,66% et celle de Hong Kong s’est repliée de 0,53%.

 

Le contexte 

Mardi, Wall Street avait fini en ordre dispersé après un indicateur attestant d’une croissance moins rapide que prévu du secteur des services en juin.

« Les actions sont en hausse, mais il y a dans l’air de la prudence en raison d’inquiétudes concernant la croissance économique qui ralentit et la progression du variant Delta », qui fait repartir la pandémie de COVID-19 dans certains pays, estime Sophie Griffiths, analyste chez Oanda.

Les investisseurs ont tout de même pu être rassurés dans la matinée par des anticipations économiques plus optimistes de la Commission européenne. 

Celle-ci a rehaussé sa prévision de croissance du PIB pour la zone euro en 2021 à 4,8 % (+0,5 point), grâce à l’amélioration de la situation sanitaire. Elle table aussi désormais sur une progression de 4,5 % en 2022 (+0,1 point).

Dans la soirée, les minutes de la Réserve fédérale (Fed) doivent être publiées, permettant aux marchés de prendre connaissance de l’état d’esprit des membres de la banque centrale américaine au cours de leur dernière réunion.

Du côté des indicateurs, le déficit commercial français, lesté par les approvisionnements énergétiques, a continué de se creuser en mai, pour atteindre 6,6 milliards d’euros, et se rapproche de son niveau historique de juin et juillet 2020 (-7,3 mds d’euros).

En Allemagne, la production industrielle a reculé en mai de 0,3 %, en raison des problèmes d’approvisionnement en matériaux et composants, qui plombent le secteur.

Aux États-Unis, un indicateur sur l’emploi est également au programme du jour.

 

Du côté du pétrole

Profitant de cours de l’or noir en hausse après leur accès de faiblesse de la veille, dans le sillage de l’absence d’accord entre les pays producteurs de pétrole et leurs alliés, les valeurs du secteur grimpaient.

La référence américaine, le WTI pour livraison en août, prenait 1,72 % à 74,63 dollars américains le baril, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre gagnait 1,73 % à 75,82 dollars américains.