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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 14 juillet 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers européens voyaient rouge mercredi, soucieux de la progression plus forte qu’attendu de l’inflation aux États-Unis le mois dernier, tandis que Wall Street s’annonçait globalement stable avant une audition du président de la Fed, Jerome Powell.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 7h30, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 16 points, ou de 0,05%, à 34 792 points. Ceux du S&P 500 prenaient 7 points, ou 0,16%, à 4 368 points alors que ceux du Nasdaq gagnaient 65 points, ou 0,44%, à 14 930 points.

En Europe, les marchés étaient en baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 lâchait 0,51%. À Paris, le CAC 40 baissait de 0,23% et à Francfort, le DAX cédait 0,15%.

 

Le contexte 

À l’instar de JPMorgan Chase et Goldman Sachs la veille, Bank of America a fait état avant l’ouverture de solides résultats: la banque a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre.

«Un bond inattendu de l’inflation américaine à 5,4% (en juin sur un an) rend de plus en plus difficile pour la Réserve fédérale américaine (Fed) de défendre sa politique monétaire accommodante», estime Sophie Griffiths, analyste chez Oanda.

«Les anticipations croissantes que la Fed pourrait resserrer sa politique monétaire plus tôt qu’attendu précédemment ont affecté les marchés actions aux États-Unis (mardi) et en Asie (ce mercredi), et pèsent sur l’Europe» désormais, complète-t-elle. 

Dans ce contexte, l’audition du président de la Fed, Jerome Powell, devant le Congrès américain ce mercredi et jeudi est particulièrement attendue.

Le Livre beige de la Fed sera également publié après la clôture des Bourses européennes.

En Espagne, la hausse des prix à la consommation a atteint en juin 2,5% sur un an, tout comme au Royaume-Uni où il s’agit d’un sommet depuis août 2018, ce qui pesait sur le secteur de la distribution outre-Manche.

 

La distribution britannique souffre de l’inflation

À Londres, la chaîne de vêtements Next perdait 1,30% à 7 730 pence, le distributeur d’articles de sports JD Sports 0,43% à 925,40 pence et le spécialiste du bricolage Kingfisher 0,84% à 364,40 pence.

 

Les bancaires regonflées

Les titres bancaires étaient portés par la modification des anticipations des investisseurs quant à un changement de politique monétaire de la Fed.

À Paris, Société Générale grimpait de 1,32% à 24,89 euros, Crédit Agricole de 1,29% à 11,73 euros et BNP Paribas de 0,87% à 51,27 euros.

De l’autre côté de la Manche, Barclays progressait de 0,99% à 171,69 pence et Lloyds Banking Group de 1,02% à 47,22 pence.

À Francfort, Deutsche Bank prenait 1,31% à 10,52 euros tandis que Commerzbank montait de 1,61% à 5,67 euros.

 

AstraZeneca grossit

Le groupe pharmaceutique suédo-britannique (-0,56% à 8 710,00 pence) a annoncé mercredi avoir obtenu le feu vert du Royaume-Uni pour son rachat à 39 milliards de dollars de la biotech américaine Alexion, qui devrait être bouclé le 21 juillet.

 

Les matières premières toujours plébiscitées

À Paris, Vallourec (+2,87% à 7,36 euros), ArcelorMittal (+2,31% à 26,33 euros), Aperam (+1,81% à 47,28 euros) et Eramet (+1,42% à 64,10 euros) tenaient le haut du pavé.  

Les gains du secteur pétrolier se tassaient en revanche alors que les cours du brut repartaient à la baisse.

BP se stabilisait (+0,03% à 306 pence) et Royal Dutch Shell (action «B») grappillait 0,17% à 1 419,80 pence tandis qu’à Paris, TotalEnergies s’affichait également proche de l’équilibre (+0,04% à 37,21 euros). 

 

Du côté du pétrole

Vers 7h30, le baril de WTI américain descendait de 0,29% à 75,03 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,09% à 76,42 $US.