Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 11 août 2021(Photo: 123RF)
Les Bourses attendaient plutôt tranquillement mercredi la publication des chiffres de l’inflation américaine qui pourraient encore alimenter le débat sur les intentions de la banque centrale américaine (Fed).
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h40, Wall Street se dirigeait vers une ouverture mitigée. Les contrats à terme du Dow Jones demeuraient stables à 35 155 points. Ceux du S&P 500 perdaient 5 points, ou 0,11%, à 4 425 points tandis que ceux du Nasdaq diminuaient de 29 points, ou de 0,19%, à 15 014 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 augmentait de 0,41%. À Paris, le CAC 40 récoltait 0,23% et à Francfort, le DAX baissait de 0,07%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a grimpé de 0,65%, et le Hang Seng de Hong Kong a pris 0,20%.
Le contexte
Pour l’heure en Europe, «les investisseurs semblent contents de participer à une douce hausse sur les marchés actions en l’absence de mauvaise nouvelle», confie Neil Wilson, analyste pour markets.com.
Avant les chiffres de l’inflation de juillet aux États-Unis, attendus à 8h30, unique et crucial événement de la séance, l’emprunt du Trésor américain à 10 ans (à 1,36%) poursuivait sa remontée entamée il y a six jours.
«Le taux 10 ans rebondit sur des anticipations d’un tapering de la Fed», c’est-à-dire un ralentissement de ses achats d’actifs, explique Alexandre Baradez, analyste d’IG France au cours d’un point marché quotidien.
La publication des prix à la consommation pourrait avoir une incidence sur la date d’un début de resserrement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed). Le consensus prévoit une progression mensuelle des prix mais moins forte que le mois précédent.
Plusieurs membres du comité de politique monétaire de la Fed se sont exprimés ces derniers jours, certains ayant commencé à évoquer la période de l’automne pour commencer le ralentissement des achats d’actifs qui font partie des mesures de soutien prises dès avril pour préserver la première économie mondiale des conséquences de la pandémie de coronavirus.
«On sent que les faisceaux convergent pour une action prise pour un début de ralentissement d’achats d’actifs plutôt au mois d’octobre», alors que, rappelle-t-il, il y a encore quelques semaines, le marché tablait sur «des annonces à Jacskon Hole ou au mois de septembre pour un début de ralentissement des rachats d’actifs plusieurs mois plus tard, pas avant la fin de l’année».
Pour l’instant, aucune échéance n’a été fixée officiellement et les experts attendent des précisions lors du symposium de Jackson Hole, réunion annuelle entre les grands argentiers de la planète qui se tiendra fin août.
La hausse des prix constatée ces derniers mois au fil de la reprise économique et les progrès du marché du travail cet été ont accentué la pression sur la Fed à réduire son soutien monétaire pour éviter une surchauffe de l’économie.
Du côté du pétrole
Vers 8h40, le prix du baril de WTI américain reculait de 1,32% à 67,39 $US et le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 1,39% à 69,69 $US.