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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 18 août 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

Deux des trois grands titres boursiers à Wall Street affichait des rendements négatifs à l'aube de l'ouverture des marchés. (Photo: 123RF)

Les places boursières limitaient les initiatives mercredi face aux incertitudes sanitaires, économiques et géopolitiques, tandis que Wall Street devrait être prudente dans l’attente de la publication du compte rendu de la réunion de politique monétaire de juillet de la Fed.


Les indices

Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones accusaient une baisse de 79 points, ou de 0,22%, à 35 180 points. Ceux du S&P 500 diminuait de 4,75 points, ou de 0,11%, à 4 438 points alors que ceux du Nasdaq grapillait 3,50 points, ou 0,02%, à 15 001 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 cédait 0,36%. À Paris, le CAC 40 perdait 0,43% et à Francfort, le DAX reculait de 0,07%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a pris 0,59% et le Hang Seng de Hong Kong a gagné 0,47%.

 

Le contexte

«La source d’incertitude provient quasiment entièrement du Covid et des restrictions sanitaires qu’il entraîne et qui ont un impact négatif sur la reprise de l’économie mondiale», explique Fawad Razaqzada, analyste de ThinkMarkets.

«Les bourses mondiales ont peiné tout récemment bien que les mouvements de vente ont été jusqu’à présent limités sur les indices européens et américains», rappelle-t-il.

Jusqu’ici les investisseurs étaient restés plutôt confiants cet été, réjouis par des résultats d’entreprises supérieurs aux prévisions et par les campagnes de vaccination qui leur faisaient espérer que la reprise engagée pouvait s’accélérer.

Soutenus aussi par les largesses des banques centrales depuis des mois, les marchés des actions ont donc continué à grimper, gravissant tour à tour de nouveaux sommets.

Jusqu’à ce que les conséquences du variant Delta sur l’économie mondiale les rappellent à l’ordre, avec des statistiques décevantes cette semaine en provenance de Chine et des États-Unis qui montrent des signes de ralentissement de la reprise.

En outre, la perspective d’un nouveau durcissement réglementaire de Pékin dans le secteur du numérique chinois et le risque géopolitique en Afghanistan après la prise de Kaboul par les talibans contribuaient à alimenter l’aversion au risque.

Il faudra attendre 14 h, heure du Québec, soit après la clôture des bourses européennes, pour examiner le compte-rendu des discussions de la Fed lors de sa dernière réunion monétaire de juillet alors qu’une prochaine réduction de son soutien monétaire se profile à l’horizon.

Les investisseurs, qui s’attendent à un allègement d’un soutien monétaire vers la fin de l’année, espèrent surtout que la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole fin août leur apportera des précisions sur le calendrier et les modalités d’interventions de la Fed.

«Mais la fin de l’assouplissement ne signifie pas que les hausses (de taux) commenceront rapidement par la suite», souligne Garrett Melson, gérant de portefeuille chez Natixis Investment Managers Solutions.

Dans un discours essentiellement consacré à l’éducation mardi, le patron de la Fed, Jerome Powell, a reconnu que la pandémie continuait à «jeter une ombre sur l’activité économique». Or, jusqu’à présent, la Fed répète vouloir attendre que le marché du travail soit complètement rétabli avant de réduire son soutien. 

 

Du côté du pétrole

Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain prenait 0,74% à 67,08 $US et le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 0,97% à 69,70 $US.