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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 08 septembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Getty Images)

En Europe, les prises de bénéfices se réduisaient à mi-séance alors que la Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture à l’équilibre. Les perspectives de croissance économique face à la progression des cas de COVID-19 continuaient d’inquiéter les marchés mercredi, tandis que les investisseurs scrutaient les réunions de grandes banques centrales, dont la BCE.


Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones baissaient de 3 points, ou de 0,01%, à 35 088 points. Ceux du S&P 500 frôlaient l’équilibre à 4 519 points (-0,25, -0.01%) alors que ceux du Nasdaq descendaient de 2 points, ou de 0,01%, à 15 672,75 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,42%. À Paris, le CAC 40 descendait de 0,36% et à Francfort, le DAX baissait de 0,69%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 0,89% et le Hang Seng de Hong Kong a perdu 0,12%.

 

Le contexte

«Les investisseurs continuent d’attendre patiemment des preuves que la reprise économique après la pandémie de COVID-19 ne ralentit pas trop», commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Alors que les analystes de Goldman Sachs ont révisé en baisse leur prévision de croissance du produit intérieur brut américain en 2021, la dernière livraison du Livre beige de la Fed, qui sera publié après la clôture européenne, donnera davantage d’éléments sur l’état de la conjoncture dans un contexte de difficultés d’approvisionnement et d’inflation.

En zone euro, les investisseurs craignent aussi de voir la BCE normaliser progressivement sa politique monétaire plus rapidement qu’anticipé alors que la croissance de la région a été légèrement réévaluée à la hausse, à 2,2% au deuxième trimestre et que l’inflation a continué d’augmenter cet été.

«La BCE passera-t-elle le cap en annonçant, dans le sillage de Jerome Powell, une réduction possible de ses achats de titres d’ici la fin de l’année?», questionne Véronique Riches-Flores, du cabinet Riches Flores Research.

Lors du sommet annuel de Jackson Hole fin août, le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, avait de son côté prudemment évoqué une possible diminution progressive des achats d’actifs de la Fed dès cette année, en fonction des progrès de l’économie et du marché du travail. 

Les opérateurs de marchés vont essayer de récolter des indices sur une limitation du programme de rachats d’actifs de la Réserve fédérale lors d’un discours sur les perspectives économiques du président de la Fed de New York, John Williams, plus tard dans la séance.

Concernant l’actuel durcissement réglementaire en Chine visant les entreprises du numérique et de l’éducation, le quotidien du Parti communiste a tenté de rassurer les investisseurs en affirmant que l’ouverture du pays ne sera à aucun moment remise en cause.

Le titre Stellantis accusait une baisse de 1,80% à 16,79 euros, après que le chinois Dongfeng a réduit sa participation dans le constructeur franco-italo-américain, en cédant 1,15% du capital pour 600 millions d’euros, ce qui ramène sa participation à 4,5% dans le groupe.

Le directeur général de Renault a exclu une fusion avec Nissan, dont le français est le principal actionnaire, mais a estimé que «beaucoup plus de coopération» était possible entre les deux constructeurs dans un entretien avec un journal italien publié mercredi. Le titre du constructeur français gagnait 0,72% à 29,95 euros vers 7 h 20, heure du Québec.

Les industriels Alstom (-1,99% à 33 euros) et Airbus (+0,65% à 114,84 euros) ont annoncé mercredi qu’ils allaient coopérer dans le domaine de la sécurité informatique du transport ferroviaire, face à l’augmentation des «cybermenaces dans tous les secteurs».

Sortie du rouge au premier semestre, la maison de luxe italienne Salvatore Ferragamo (+5,66% à 18,95 euros à la Bourse de Milan) constate que «la performance mondiale» de ses ventes au détail est désormais «proche des niveaux pré-COVID».

Du côté du pétrole

Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain montait de 1,48% à 69,36 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,26% à 72,59 $US.