Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 15 septembre 2021(Photo: Getty Images)
Wall Street se dirigeait vers une ouverture en léger rebond mercredi, alors que les marchés asiatiques ont terminé dans le rouge, plombés par la faiblesse de la consommation en Chine.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones baissait de 23 points, ou de 0,07%, à 34 569 points. Ceux du S&P 500 étaient stable à 4 448,25 (+1,50, +0,03%) points alors que ceux du Nasdaq haussaient de 17 points, ou de 0,11%, à 15 412,50 points.
En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 gagnait 0,02%. À Paris, le CAC 40 diminuait de 0,56% et à Francfort, le DAX baissait de 0,11%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 0,52% et le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 1,84%.
Le contexte
L’inquiétude des investisseurs concerne d’abord la consommation en Chine: les ventes de détail ont connu en août leur plus faible progression depuis un an, avec une hausse de 2,5% alors que les analystes anticipaient un rythme de 7%, notamment en raison de l’impact du variant Delta.
Mais les doutes sur le niveau de l’inflation en Europe et aux États-Unis restent aussi présents: si la hausse des prix à la consommation a un peu baissé aux États-Unis en août, selon les données publiées mardi, elle a bondi au Royaume-Uni en août à 3,2%, contre 2% en juillet.
«Aux États-Unis, l’inflation a un peu ralenti, mais reste à un niveau élevé. Cela ne pousse pas les investisseurs à estimer que la Réserve fédérale américaine pourrait repousser son +tapering+», c’est-à-dire la réduction du soutien monétaire via des rachats d’actifs, juge Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
La semaine prochaine, la réunion de la Fed devrait permettre de préciser le début de la mise en œuvre de ce «tapering».
«Les investisseurs ont de plus en plus de mal à trouver des arguments pour acheter, au vu de la situation actuelle mitigée», estime Andreas Lipow, analyste de Comdirect.
Les données sur la consommation en Chine, un gros marché pour le luxe, ont encore affaibli ce secteur, déjà en retrait avec les annonces sur la nouvelle politique de «prospérité commune» voulue par président chinois.
À Paris, le trio LVMH (-3,25% à 625,70 euros), Hermès (-1,18% à 1 254,50 euros) et Kering (-3,90% à 632,60 euros), était de nouveau en repli marqué.
À Londres, Burberry cédait 2,14% à 1 803 pence et à Milan, Salvatore Ferragamo perdait 1,87% à 17,81 euros.
Tullow Oil (+2,89% à 46 pence) était en nette hausse après avoir vu ses recettes stagner sur un an au premier semestre, mais son bénéfice opérationnel doubler et a révisé sa prévision de production vers le haut de sa précédente fourchette de prévisions.
Les valeurs pétrolières étaient en hausse dans la foulée d’une progression des cours du brut: BP prenait 2,13% à 306 pence et Royal Dutch Shell 1,13% à 1 466 pence. À Paris, TotalEnergie prenait également 1,68% à 38,49 euros.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre évoluait en hausse de 1,32% à 74,56 dollars américains à Londres vers 7 h, heure du Québec, avant la publication des stocks de pétrole aux États-Unis.
À New York, le baril américain de WTI pour octobre progressait de 1,01% à 71,47 $US.
L’euro montait de 0,07% face au billet vert à 1,181 4 $US.
Le bitcoin prenait 1,68% à 47 615 $US.
Du côté du pétrole
Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain augmentait de 1,39% à 71,44 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,29% à 74,55 $US.