Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 22 juin 2022(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales et les cours du pétrole dévissaient mercredi, en attendant le début des auditions du président de la Fed Jerome Powell devant le Congrès américain où il devrait réaffirmer le tour de vis monétaire en cours.
Les Bourses européennes étaient en nette baisse à mi-séance. En Asie, Tokyo a aussi freiné et Hong Kong a dévissé.
Après une séance de forte hausse mardi, les marchés américains reprenaient le chemin de la baisse: les contrats à terme des trois indices principaux reculaient. Les prix du pétrole chutaient autour de 4%.
Les indices boursiers à 08h01
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 355,00 points (-1,16%) à 30 170,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient un recul de 49,75 points (-1,32%) à 3 718,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq diminuaient de 169,75 points (-1,47%) à 11 407,50 points.
À Londres, le FTSE 100 lâchait 80,29 points (-1,12%) à 7 071,76 points. À Paris, le CAC 40 affichait un recul de 94,30 points (-1,58%) à 5 870,36 points. À Francfort, le DAX reculait de 252,96 points (-1,90%) à 13 039,44 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en baisse de 96,76 points (-0,37%) à 26 149,55 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu 551,25 points (-2,56%) à 21 008,34 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 5,17 points (-4,72%) à 104,35 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord baissait de 4,75 points (-4,14%) à 109,90 $ US.
Le contexte
Après des séances éprouvantes, les marchés avaient commencé la semaine dans le vert, même si peu d’indicateurs ou de déclarations n’ont donné à ce rebond un caractère durable.
Après «un classique rallye haussier dans un marché baissier» en début de semaine, cette séance est «le contrecoup», juge Neil Wilson, analyste de Market.com.
Mercredi, «tous les yeux sont sur Jerome Powell» décrit Ipek Ozkardeskaya, faisant référence à l’audition du président de la Réserve fédérale américaine devant les deux chambres du Congrès américain.
«Il devrait réitérer son engagement ferme à lutter contre l’inflation, même si cela implique un ralentissement de l’économie et un affaiblissement du marché de l’emploi», décrit-elle.
La dernière action de la banque centrale américaine, une hausse des taux directeurs très marquée de 0,75 point de pourcentage, avait ébranlé les marchés actions la semaine passée.
En plus des actions, d’autres actifs financiers perçus comme plus risqués étaient évités par les investisseurs mercredi.
Les prix du pétrole dévissaient autour de 4%, emportés par les craintes de récession conjuguées à la volonté du président Biden d’intervenir pour enrayer l’escalade des coûts du carburant déclenchée par l’inflation.
Les entreprises liées au pétrole souffraient aussi en Bourse, comme TotalEnergies (-3,30%) Shell (-4,08%), Eni (-3,73%) ou Repsol (-4,70%) en Europe.
Les minières étaient aussi en forte baisse, comme Umicore en Belgique (-10,27%) après la présentation d’un plan d’investissement pour 2026, Voestalpine en Autriche (-10,27%), ArcelorMittal en France (-6,92%), ou encore Glencore (-5,71%) à Londres.
Le bitcoin se rapprochait de nouveau des 20 000 $ US (-2,10% à 20 400 $ US) vers 7h00, heure du Québec.
Après être montés en début de semaine, les taux d’intérêt des États repartaient à la baisse, signe de la recherche de sécurité par les investisseurs.
L’euro reculait face au dollar de 0,13% à 1,0519 $ US.