Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 13 juillet 2022(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les investisseurs prenaient peu de position mercredi, en attendant la publication du rapport mensuel CPI de l’inflation aux États-Unis, crucial pour anticiper et orienter les décisions de la Réserve fédérale américaine.
L’Europe évoluait en baisse, après une hausse de mardi. En Asie, Tokyo a pris du terrain alors que les Bourses chinoises ont été plus mitigées à Shanghai et à Hong Kong.
Après deux séances de baisse, les marchés américains se dirigeaient vers une petite hausse à l’ouverture, les contrats à terme suggérant des progressions.
Les indices boursiers à 08h00
Les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 88,00 points (+0,28%) à 31 054,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 12,50 points (+0,33%) à 3 836,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq haussaient de 46,75 points (+0,40%) à 11 825,75 points.
À Londres, le FTSE 100 reculait de 55,13 points (-0,76%) à 7 154,73 points. À Paris, le CAC 40 cédait 47,91 points (-0,79%) à 5 996,29 points. À Francfort, le DAX affichait un recul de 125,63 points (-0,97%) à 12 779,85 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 142,11 points (+0,54%) à 26 478,77 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 46,79 points (-0,22%) à 20 797,95 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait 0,88 $ US (+0,92%) à 96,72 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,86 $ US (+0,86%) à 100,35 $ US.
Le contexte
Après un début de semaine attentiste sur les marchés actions, l’indice des prix CPI aux États-Unis pourrait venir bousculer les investisseurs.
L’inflation américaine est encore attendue en hausse en juin sur un an, après 8,6% en mai.
Une bonne surprise «pourrait vraiment améliorer le sentiment du marché» jusqu’à la réunion de la Réserve fédérale américaine fin juillet, estime Pierre Veyret, analyste d’ActiveTrade.
La Maison-Blanche a indiqué cependant s’attendre à une inflation «très élevée» en juin, notamment en raison des prix de l’essence.
Si l’indice CPI est traditionnellement moins regardé par la Réserve fédérale américaine (Fed) que l’autre indice de l’inflation américaine, le PCE, «c’est le rapport CPI du mois dernier, beaucoup plus fort que prévu, qui a abouti à une décision de la Fed de [hausse des taux directeurs] de 0,75 point de pourcentage lors d’une seule réunion, pour la première fois depuis 1994», au lieu du 0,50 point de pourcentage attendu, rappelle Jim Reid, analyste de la Deutsche Bank.
En Europe, les premières estimations de l’inflation en juin ont été confirmées en France (5,8%) et en Allemagne (7,6%).
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de la dette à 10 ans aux États-Unis était en légère baisse à 2,95%, celui allemand en légère hausse à 1,13%.
L’agrochimiste allemand Bayer (-1,45%) a essuyé un revers dans le litige sur le glyphosate aux États-Unis, une cour d’appel fédérale ayant rouvert mardi le dossier du plaignant John Carson de l’État de Géorgie, que le groupe avait remporté en première instance fin 2020.
La chaîne de pubs britannique Wetherspoons perdait 9,13% après avoir annoncé dans un communiqué que la reprise dans le secteur était «plus lente et plus laborieuse que prévu». Le secteur pâtit notamment de coûts de main-d’œuvre bien plus élevés qu’avant la pandémie.
Le titre de la société italienne d’ingénierie pétrolière Saipem s’effondrait encore de plus de 42% mercredi, après une première dégringolade de 49% mardi, liée aux résultats jugés décevants de son augmentation de capital de deux milliards d’euros, souscrite à hauteur de 70%.
Après leur chute de plus de 7% mardi, les prix du pétrole peinaient à rebondir mercredi, en raison des craintes d’une possible récession mondiale.
Après avoir brièvement touché la parité avec le dollar américain, du jamais vu depuis 2002, puis avoir rebondi mardi, l’euro se maintenait face au billet vert à 1,0054 $ US (+0,17%) vers 7h25.
Le bitcoin montait de 1,77% à 19 790 $ US.