Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 03 août 2022(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers étaient orientés en légère hausse mercredi avec l’atténuation des craintes géopolitiques après le départ de Taïwan de Nancy Pelosi, tandis que le marché obligataire restait tendu après des commentaires de banquiers centraux américains.
Les indices boursiers à 8 h 01
Les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 128,00 points (+0,40%) à 32 493,00 points.
Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 17,50 points (+0,43%) à 4 111,25 points.
Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 54,25 points (+0,42%) à 12 978,75 points.
À Londres, le FTSE 100 augmentait de 10,51 points (+0,14%) à 7 419,62 points.
À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 22,31 points (+0,35%) à 6 432,11 points.
À Francfort, le DAX montait de 16,29 points (+0,12%) à 13 465,49 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a haussé de 147,17 points (+0,53%) à 27 741,90 points.
De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 77,88 points (+0,40%) à 19 767,09 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain augmentait de 0,95 $ US (+1,01%) à 95,37 $ US.
Le baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,66 $ US (+0,66%) à 101,20 $ US.
Le contexte
La Bourse de New York était annoncée en hausse avant l’ouverture, les contrats à terme des trois principaux indices montaient d’environ 0,5%.
Plus tôt, les marchés asiatiques ont terminé mitigés après leur chute de la veille, causée par les spéculations autour d’une visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan. Tokyo et Hong Kong ont rebondi.
Nancy Pelosi a quitté Taïwan mercredi au terme d’une visite historique et fortement désapprouvée par la Chine, qui a répondu par des menaces, des annonces d’exercices militaires et des sanctions commerciales contre Taïwan.
«Il y a eu beaucoup de craintes, mais aucun effet matériel», a déclaré à l’AFP Naeem Aslam, analyste chez AvaTrade, interrogé sur l’impact de la visite de Nancy Pelosi sur les marchés, qui constate que «les actions conservent leurs gains et progressent.»
Les marchés ont été refroidis par les commentaires de trois responsables de la Banque centrale américaine (Fed), qui ont affirmé que l’institution était encore loin de ralentir son tour de vis monétaire compte tenu du niveau encore très élevé de l’inflation.
Ces déclarations ont immédiatement provoqué un bond des taux d’intérêt obligataires: le rendement américain à 10 ans s’établissait à 2,77% vers 11 h 30 GMT, contre 2,57% à la clôture de lundi.
Les taux souverains européens continuaient de se tendre: celui de la dette allemande à dix ans valait 0,865%, contre 0,77% à la clôture de lundi.
L’automobile en perte de vitesse
BMW (BMW.TI) chutait de 5,80% à Francfort. Le constructeur a fait état d’un recul de 36% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 3,05 milliards d’euros, et d’un recul de 20% de ses ventes de véhicules, mais a confirmé son objectif de marge opérationnelle.
Les principaux constructeurs automobiles européens étaient en baisse mercredi, à Paris avec Stellantis (STLA, -1,60%) et Renault (RNO, -3,11%), comme à Francfort où Mercedes-Benz (MBG) perdait 0,97% et à Stockholm Volvo Cars (VOLV-B)cédait 0,28%.
Alors que l’industrie automobile est déjà en difficulté face à la pénurie actuelle de semi-conducteurs, l’annonce de Pékin d’une suspension de l’exportation vers Taïwan de sable naturel — un composant clé dans la fabrication de semi-conducteurs — pourraient bloquer la fabrication de véhicules.
Le fabricant allemand de puces Infineon (IFNNF) gagnait pour sa part 2,74% à Francfort. Il a fait état de bons chiffres pour le troisième trimestre de son exercice décalé et s’est dit optimiste pour le dernier trimestre en cours.
Tod’s en passe d’être retiré de la cote
La famille Della Valle, principal actionnaire de Tod’s (TOB), a annoncé lancer une offre publique d’achat (OPA) sur le groupe de mode italien et voudrait le retirer de la Bourse de Milan.
Le titre bondissait de 20,05% à 40,12 euros, s’alignant ainsi avec le prix offert par la famille fondatrice du groupe, qui détient déjà 64,45% du capital.
Avast bientôt sous pavillon américain
Le groupe tchèque de sécurité informatique Avast (AVST) s’envolait de 42,79% à Londres, après le feu vert provisoire des autorités de la concurrence au Royaume-Uni à son rachat par l’américain NortonLifeLock.