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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluaient peu mercredi à la veille d’un indicateur important sur l’inflation aux États-Unis, les marchés restant craintifs vis-à-vis de la situation au Royaume-Uni et de la fin du programme de soutien de la Banque centrale anglaise. 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient une hausse de 164,00 points (+0,56%) à 29 430,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 26,25 points (+0,73%) à 3 625,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 102,25 points (+0,94%) à 10 947,25 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 0,13 point (+0,00%) à 6 885,36 points. À Paris, le CAC 40 haussait de 13,86 points (+0,24%) à 5 847,06 points. À Francfort, le DAX montait de 41,27 points (+0,34%) à 12 261,52 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a cédé 4,42 points (-0,02%) à 26 396,83 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 131,33 points (-0,78%) à 16 701,03 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait 0,26 $US (+0,29%) à 89,61 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,48 $US (+0,51%) à 94,77 $US.

 

Le contexte

 

 

 

Mardi, Wall Street a fini en ordre dispersé, le Dow Jones en légère hausse et le Nasdaq en nette baisse, la volonté affichée par le gouverneur de la Banque d’Angleterre de terminer comme prévu son programme de rachats de dette britannique de long terme vendredi ayant refroidi les acteurs de marché. 

Les fonds de pension britanniques avaient demandé plus de temps, car avec la chute de la valeur des bons du Trésor britannique après la présentation d’un mini budget par la nouvelle première ministre Liz Truss, ils doivent réinjecter massivement des liquidités pour que leurs actifs soient alignés sur leurs engagements. 

L’institution avait aussi étendu son action mardi, et ce discours aux États-Unis «était sans doute l’une des pires erreurs de communications qu’un banquier central pouvait faire», estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. 

Toutefois, selon le Financial Time, des responsables de l’institution ont fait savoir qu’ils étaient prêts à prolonger cette action en cas de turbulence trop importante des marchés. 

La livre, qui a plongé jusqu’à ne valoir plus que 1,0924 $US, au plus bas depuis le plancher historique de fin septembre, remonter un peu, à 1,1017 $US (+0,45%).

Les marchés actions attendent eux les chiffres de l’inflation jeudi aux États-Unis, mais ont mercredi une mise en bouche avec les chiffres des prix à la production. 

Une fois encore, les marchés espèrent un ralentissement marqué de la hausse des prix, afin que la Banque centrale américaine (Fed) allège le rythme de son resserrement monétaire. Le compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed doit également être publié mercredi.

Sur le marché de la dette, les taux d’intérêt des États européens étaient en légère hausse, tout comme ceux du Royaume-Uni.  

LVMH, le numéro un du luxe progressait de 1,26% après ses résultats trimestriels, la deuxième meilleure performance sur l’indice phare parisien. Il continue son ascension, réalisant 19,75 milliards d’euros de ventes au troisième trimestre, sur le même rythme de progression que depuis le début de l’année et «confiant dans la poursuite de la croissance» malgré le contexte économique et géopolitique.

Le reste du secteur était aussi bien orienté, comme Hermès (+1,31%), Burberry (+1,37%), ou encore Richemont (+1,65%). 

Le géant néerlandais de l’électronique Philips a revu à la baisse ses prévisions en raison de problèmes sur ses chaînes d’approvisionnements et des conditions macro-économiques. Son titre chutait de 11,30% dans les premiers échanges. Il s’attend à ce que son chiffre d’affaires baisse de 5% dans le troisième trimestre. En août, le groupe avait annoncé le départ anticipé de son directeur général Frans van Houten, plombé depuis un an par le rappel international de millions de respirateurs défectueux commercialisés par le groupe.

La monnaie japonaise a touché son plus bas niveau face au dollar depuis 24 ans mercredi, à 146 388 yen pour un dollar, passant sous le précédent niveau qui avait déclenché une intervention de la Banque centrale du Japon afin de soutenir la devise, le 22 septembre. 

L’euro progressait de 0,06% à 0,971 5 $US. 

Le bitcoin remontait de 0,61% à 19 135 $US.