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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux se montraient optimistes mercredi, tout en restant prudents sur fond de craintes toujours vivaces concernant la solidité du système bancaire. 

 

Les indices boursiers à 8H30

Les contrats à terme du Dow Jones montaient de 205,00 points (+0,63%) à 32 793,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 31,00 points (+0,77%) à 4 032,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 109,75 points (+0,86%) à 12 842,25 points.

À Londres, le FTSE 100 montait de 65,00 points (+0,87%) à 7 549,25 points. À Paris, le CAC 40 montait de 89,76 points (+1,27%) à 7 178,10 points. À Francfort, le DAX montait de 138,69 points (+0,92%) à 15 280,71 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a progressé de 365,53 points (+1,33%) à 27 883,78 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 407,75 points (+2,06%) à 20 192,40 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain montait de 0,87 $US (+1,19%) à 74,07 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,72 $US (+0,92%) à 79,37 $US.

Le contexte 

«Les marchés tentent de se stabiliser, mais restent très volatils, signe que le retour de la confiance prendra du temps» après la crise bancaire, estime Xavier Chapard, de La Banque Postale Asset Management.

«Le sentiment des investisseurs s’améliore, l’évolution des cours des actions bancaires indiquant une diminution du stress», ajoute Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

L’inquiétude des investisseurs concernant les banques s’est globalement calmée avec l’arrivée d’un repreneur pour la banque américaine Silicon Valley Bank, qui a fait faillite début mars et la reprise de la banque helvétique Credit Suisse par son compatriote UBS.

Cependant, «si les tensions bancaires s’estompent, les États-Unis se remettront à lutter contre l’inflation», prévient Mme Ozkardeskaya. Cela «pourrait se traduire par une nouvelle hausse de 25 points de base de la part de la Réserve fédérale en mai», alors que certains espéraient la fin de ses tours de vis monétaires.

Malgré la publication des indicateurs évaluant le moral des ménages allemand et français dans la matinée, les investisseurs ne seront «pas focalisés sur l’actualité macroéconomique aujourd’hui», estiment les analystes d’Aurel BCG, qui prédisent plutôt «une journée calme en attendant des publications économiques plus significatives demain et surtout vendredi».

Les investisseurs seront ainsi attentifs à la publication jeudi du PIB américain pour le 4e semestre, ainsi qu’à celle de l’inflation du mois de mars en Allemagne. Vendredi, ils guetteront l’inflation de mars en zone euro et de février aux États-Unis.

La première banque suisse UBS a annoncé mercredi matin rappeler aux commandes son ancien directeur général Sergio Ermotti pour piloter la fusion avec son compatriote Credit Suisse. Les cours de l’action des deux sociétés montaient respectivement de 2,11% et 1,51%. 

Cette tendance légèrement haussière se reflétait du côté de l’italienne Monte dei Paschi di Siena (+5,15%), de l’espagnol Santander (+1,46%), des françaises Société Générale (+1,55%) et BNP Paribas (+1,54%), ainsi que de l’allemande Deutsche Bank (+1,56%).

Le fabricant de puces électroniques Infineon (+6,39%) s’attend à un excellent deuxième trimestre de son exercice décalé, grâce à ses performances dans l’industrie automobile et a par conséquent relevé ses objectifs annuels.

Il entraînait dans son sillage STMicroelectronics à Paris (+5,31) et ASML (+1,23%) à Amsterdam. 

Le groupe britannique d’habillement Next (-5,92%) prévoit un bénéfice en nette baisse pour l’an prochain à cause de l’inflation qui devrait freiner ses ventes tout en augmentant ses coûts, d’après un communiqué publié mercredi.

Le groupe aéronautique européen Airbus a dit mercredi renoncer à acquérir près de 30% d’Evidian, la société qu’Atos doit créer pour abriter notamment ses activités de cybersécurité, un peu plus d’un mois après l’ouverture de discussions en ce sens.

L’action du géant informatique français d’Atos chutait de 16,32%, signant de loin la pire performance du SBF 120 dans un marché globalement haussier. Celle d’Airbus montait en revanche de 1,90%.

Le pétrole poursuivait sa hausse mercredi, le marché se resserrant avec le blocage de l’approvisionnement en brut en provenance de la région du Kurdistan irakien.

Du côté des devises, l’euro grappillait 0,15% par rapport au dollar US, à 1,0861 dollars US pour un euro.

Le bitcoin prenait lui 3,78%, à 28 334 dollars US.