Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 16 août 2023(Photo: La Presse Canadienne)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux ont majoritairement amorcé la journée en hausse, mercredi, malgré certaines inquiétudes des investisseurs concernant le système bancaire américain qui a déclenché un déclin à Wall Street.
Les indices boursiers à 08h00
Vers 07 h 30, Paris (-0,02%) et Francfort (+0,08%) étaient stables. Londres reculait de 0,44% après la publication d’un net ralentissement de l’inflation au Royaume-Uni en juillet, à 6,8% sur un an contre 7,9% en juin, restant toutefois la plus élevée des pays du G7.
En réaction, la livre sterling montait face au dollar et à l’euro, mais pas suffisamment pour écarter les attentes d’un plus ample resserrement des taux par la Banque d’Angleterre.
La devise britannique prenait 0,26% face au billet vert, à 1,273 9 dollar américain ($US) pour une livre, et grimpait de 0,16% face à l’euro à 85,69 pence pour un euro.
Le dollar américain cédait 0,11% face à l’euro à 1,0917 $US pour un euro.
En Asie, Hong Kong a lâché 1,36% dans les derniers échanges et Tokyo a clôturé en net repli, l’indice vedette Nikkei a reculé de 1,46%.
Le contexte
À l’agenda de la séance également, la publication des «minutes de la Fed». Le compte rendu de la dernière réunion de l’institution monétaire américaine devrait «montrer que ses responsables restent prudents, malgré la dernière baisse de l’inflation» aux États-Unis, ajoute Ipek Ozkardeskaya.
Par ailleurs, mardi, un membre de la Réserve fédérale américaine a affirmé qu’il était encore trop tôt pour crier victoire face à l’inflation et mettre un terme au cycle de hausses des taux d’intérêt, tout en reconnaissant que l’inflation évoluait désormais dans la bonne direction.
«Je ne suis pas prêt pour annoncer que nous en avons terminé, mais je vois des signes positifs», a estimé le président de la branche de Minneapolis, Neel Kashkari, lors d’une conférence dans la ville du nord des États-Unis.
«Je veux voir des éléments convaincants démontrant que l’inflation est bel et bien sur le point de revenir à 2%, il faudra ensuite un peu de temps pour l’y stabiliser», a répondu M. Kashkari à une question sur l’opportunité d’une éventuelle baisse de taux.
Vers 07 h 25, les contrats à terme des trois principaux indices américains oscillaient autour de l’équilibre.
Après la publication mardi d’indicateurs économiques chinois jugés préoccupants et qui ont conduit à de nombreux articles dans la presse et à une chute des Bourses mondiales, Pékin s’est défendu mercredi.
«Un petit nombre de politiciens et de médias occidentaux exagèrent et montent en épingle les difficultés périodiques de la reprise économique post-épidémique en Chine. Au final, les faits leur donneront tort», a déclaré mercredi Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le secteur bancaire surveillé
Sur la chaîne financière CNBC, Chris Wolfe de Fitch a rappelé que l’agence de notation avait révisé négativement fin juin son avis sur la santé générale du secteur financier sans que cela n’ait été vraiment remarqué.
Mais si cette note générale devait être abaissée, «cela conduirait à un recalibrage des baromètres financiers et se traduirait probablement par des dégradations de notes» individuelles des banques, a affirmé l’analyste, provoquant une nette aversion pour le risque sur les marchés actions.
À Londres, vers 11 h 20 GMT, NatWest (NWG) lâchait 2,10%, Standard Chartered (STAN.L) 1,46%, Lloyds (LYG) 0,59% et HSBC (HSBC) 0,92%. À Milan, Intesa Sanpaolo (IITSF) lâchait 0,74%, UniCredit (CRIP.F) 1,12%. À Francfort, Deutsche Bank (DB) perdait 0,35%. À Paris, Crédit Agricole (ACA.PA) abandonnait 0,52%.
Du côté des matières premières
Les cours du pétrole se stabilisent mercredi avant les stocks américains, entre les inquiétudes quant à la demande chinoise et l’approvisionnement tendu, quand le gaz naturel européen remonte face aux menaces de grèves sur d’importantes installations australiennes.
Vers 07 h 20 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,14% à 84,77 $US, tout comme son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, à 80,90 $US.
Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, lâchait 2,35% à 37,90 euros le mégawattheure (MWh).