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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 octobre 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

Les marchés mondiaux, surtout ceux de l’Asie, étaient en baisse mercredi matin, à la suite du dévoilement des plus récentes données sur l’emploi aux États-Unis. (Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés mercredi matin, au lendemain d’une séance plutôt positive à New York.

 

Les indices boursiers à 08h00

La bourse de Francfort était stable en début de séance en Europe. Celle de Paris cédait 0,5% et celle de Londres ajoutait 0,2%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 étaient en hausse de 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,6% à Tokyo. La bourse de Shanghai a avancé de 0,1% et le Hang Seng a bondi de 1,3% à Hong Kong. Sydney a pris 0,7% et Séoul a été catapulté de 2%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 26 cents US à 85,71 $ US le baril.

 

Le contexte

Après un fort repli des taux d’intérêt des bons du Trésor américain mardi encouragé par des déclarations de banquiers centraux qui ont éloigné la perspective de nouvelles hausses de taux, ce sont les craintes géopolitiques qui font baisser les taux obligataires mercredi.

Le rendement de l’emprunt des États-Unis à dix ans tombait à 4,56% vers 07 h 35 après avoir terminé en fort repli de 15 points de base mardi à 4,65%. L’équivalent allemand s’établissait à 2,71% contre 2,77% mardi.

Le conflit qui oppose Israël au mouvement palestinien Hamas depuis samedi a «favorisé la baisse des taux, car l’augmentation des incertitudes géopolitiques et des risques sur le pétrole justifie une recherche d’actifs de réserve comme les obligations publiques», commente Xavier Chapard, de l’équipe de recherche et stratégie de LBP AM.

De nouveaux raids israéliens ont frappé mercredi la bande de Gaza, en partie transformée en champ de ruines, en riposte à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël et déclenché une guerre dont les morts se comptent déjà par milliers.

Le prix de l’once d’or, valeur refuge, progressait aussi de 0,65% à 1 872,48 dollars américains ($US).

Les investisseurs attendent désormais la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) américaine, prévue à 14 h 00.

Mercredi, Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, a rappelé que «les dépenses se sont poursuivies à un rythme soutenu et (que) le marché du travail reste tendu», estimant que «cela suggère que le taux directeur pourrait devoir augmenter encore et rester restrictif pendant un certain temps».

Les chiffres de l’inflation des prix de gros aux États-Unis en septembre figurent aussi à l’agenda de la séance, avant l’indice des prix à la consommation attendu jeudi.

 

La normalisation ne sied pas à LVMH

L’action du numéro un mondial du luxe LVMH chutait de 5,77% à Paris, après qu’il a annoncé un «retour à la normale» de la clientèle ayant entraîné un ralentissement de la croissance de ses ventes, ressorties à 19,96 milliards d’euros au troisième trimestre, soit moins que les prévisions.

Dans son sillage, Hermès (HESAY) reculait de 1,07% et Kering (PPRUY) de 1,60% à Paris. À Zurich, Richemont (CFRUY) perdait 3,78%. Burberry (BURBY) reculait de 2,34% à Londres et Moncler (MOV.F) de 1,63% à Milan.

 

Pioneer dans le giron d’ExxonMobil

Le groupe pétrolier américain ExxonMobil (XOM, -1,99% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street) va racheter son compatriote Pioneer Natural Resources (PXD, +2,17% avant-Bourse), grand producteur de pétrole et de gaz de schiste aux États-Unis, pour environ 60 milliards de dollars.

 

Pétrole et gaz en baisse

Les prix du pétrole restaient stables vers 07 h 35 GMT, les investisseurs se montrant prudents et attentifs à la situation géopolitique, qui pour le moment n’entraîne pas de rupture d’approvisionnement.

Le baril de Brent de mer du Nord reculait de 0,30% à 87,39 $US et le WTI américain de 0,31% à 85,70 $US.

Le cours du gaz européen a atteint mercredi son plus haut niveau en plus de six mois à 50 euros le mégawattheure (MWh), poussé par de nombreuses perturbations de l’offre en Finlande, Israël et potentiellement en Australie. Vers 07 h 35, le contrat à terme du TTF néerlandais perdait 2,74% à 48,10 euros MWh.

L’euro était stable par rapport au dollar (-0,05%) à 1,059 9 $US pour un euro.

Le bitcoin cédait 0,63% à 27 233 $US.