Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 24 janvier 2024Les marchés mondiaux, surtout ceux de l’Asie, étaient en baisse mercredi matin, à la suite du dévoilement des plus récentes données sur l’emploi aux États-Unis. (Photo: La Presse Canadienne)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales progressaient mercredi, soutenues par de bons résultats d’entreprises notamment dans le secteur technologique, ce qui permet de passer outre une économie toujours faible en Europe.
Les indices boursiers à 8h00
Les contrats à terme du Dow Jones haussaient de +121,00 points (+0,32%) à 38 210,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient +25,25 points (+0,52%) à 4 920,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de +144,25 points (+0,82%) à 17 675,50 points.
À Londres, le FTSE 100 récoltait +26,27 points (+0,35%) à 7 512,00 points. À Paris, le CAC 40 avançait de +63,94 points (+0,87%) à 7 451,98 points. À Francfort, le DAX montait de +235,36 points (+1,42%) à 16 862,45 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de -291,09 points (-0,80%) à 36 226,48 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a progressé de +545,89 points (+3,56%) à 15 899,87 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de +0,30 $ US (+0,40%) à 74,67 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de +0,17 $ US (+0,21%) à 79,72 $ US.
Le contexte
Sur le plan macroéconomique, la journée est dominée par les indices PMI qui donnent un avant-goût de l’activité en janvier. Le secteur privé s’est contracté dans la zone euro pour le huitième mois consécutif, mais à un rythme moindre qu’en décembre grâce à un rebond de l’industrie, selon S&P Global.
«Le début de l’année est porteur de bonnes nouvelles pour la zone euro» notamment, car la contraction du secteur manufacturier a été un peu moins forte, note Cyrus de la Rubia, chef économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), cité dans un communiqué de S&P Global.
Ces publications interviennent à la veille de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), à propos de laquelle les investisseurs espèrent pouvoir tirer davantage d’informations sur la politique monétaire en 2024, et notamment sur les baisses de taux directeurs.
«Les doutes persistent quant aux probabilités d’une réduction des taux d’intérêt en mars par les grandes banques centrales, mais elles ont légèrement augmenté mardi», relèvent les analystes de Deutsche Bank.
Mercredi, c’est la Banque du Canada qui rendra sa décision.
Netflix impressionne
Netflix (NFLX), qui a ouvert le bal des grosses entreprises du secteur technologique aux États-Unis, a amplement convaincu les investisseurs par la croissance de son nombre d’abonnés. Son action montait de près de 10% dans les échanges électroniques d’avant-séance.
En Europe l’équipementier européen pour l’industrie des semi-conducteurs ASML (ASML) a étonné par ses commandes et bondissait de 6,72%. Le reste du secteur en Europe n’en profitait pas (STMicroelectronics -0,15%, Infineon +0,10%), plombé par les résultats mal accueillis (-3,52%) de Texas Instrument.
SAP appâte
Le géant allemand des logiciels professionnels SAP (SAP) a relevé ses objectifs financiers pour 2025 et bondissait de 7,17% dans les premiers échanges, soulignant l’impact de l’intelligence artificielle. Mais elle compte aussi effectuer une restructuration d’un coût d’environ deux milliards d’euros pour renforcer ses activités liées dans ce domaine, une mesure qui devrait affecter quelque 8 000 postes, soit 7% des salariés.
À Paris, Capgemini (CAP.PA) gagnait 1,69% et Atos 7,84%.
Puma échaudé
Les faibles prévisions de Puma (PUM.MU) pour l’année 2024 ont déçu, selon les analystes de RBC, malgré de premiers résultats en ligne pour 2023. L’action chutait de 7,45% à Francfort.
Autre publication mal reçue, Alstom n’a pas rassuré les investisseurs (-6,47%), la direction de l’entreprise n’ayant toujours pas écarté l’hypothèse d’une augmentation de capital.
Le Brent autour des 80 $US
Les prix du pétrole reculaient avant la publication de l’état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Le baril de Brent valait 79,24 $US, en baisse de 0,39% et le WTI américain 74,15 $US, en repli de 0,30%.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts des États reculaient aux États-Unis et en Europe.
L’euro montait de 0,32% par rapport au dollar à 1,0889 $US après avoir touché mardi son plus bas en six semaines.
Le bitcoin rebondissait de 2,48% pour remonter un peu au-dessus des 40 170 $US.