Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 18 Décembre 2020La présence toujours forte de la COVID-19 mine le moral des investisseurs.
Les investisseurs sont réticents à prendre des positions alors que les négociations sur le plan de relance aux États-Unis et sur l’après-Brexit se poursuivent.
Wall Street préparait une ouverture près de l’équilibre, le S&P grimpant de 0,13 %, à 3726 points, tout comme le Dow à 30 333 points, et le Nasdaq montait de 0,07 %, à 12 760 points.
Eu Europe, l’indice CAC 40 de Paris prenait 0,08 %, à 5554 points, le FTSE 100 gagnait 0,23 %, à 6565 points, et le Dax de Francforts’appréciait de 0,13 %, à 13 684 points.
Les investisseurs sont notamment freinés par la situation à court terme, avec la présence toujours forte de la COVID-19 dans plusieurs régions du monde.
« L’arrivée des vaccins est un énorme espoir pour vaincre la COVID-19. Néanmoins, entre aujourd’hui et la victoire, on le voit, on va continuer à subir les foudres de cet ennemi invisible », relève Sebastian Paris Horvitz, stratégiste de la Banque Postale AM.
Il reste aussi plusieurs incertitudes pour les investisseurs pour les dernières séances de l’année.
Sur la scène européenne, les négociations sur les relations post-Brexit se poursuivent, et les deux parties semblent encore loin d’un accord alors que la date limite des négociations est sans cesse repoussée.
Il reste « quelques heures utiles » pour les négociations, a affirmé vendredi le chef des négociateurs européens Michel Barnier. Le Brexit doit être effectif le 1er janvier.
Autres négociations scrutées depuis longtemps par les marchés : celles sur un plan de relance aux États-Unis.
De nombreuses aides s’arrêtent dans les prochains jours et, si démocrates et républicains se disent en bonne voie pour trouver un compromis, la proposition de loi n’a pas encore été votée.
L’espoir qu’elle le soit continuait de pousser les indices américains vers de nouveaux sommets, le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq, ayant battu leurs records à la clôture jeudi.
Les Bourses asiatiques ont clôturé vendredi en baisse, lestées notamment par des prises de bénéfices après leurs récents gains dans le sillage des espoirs d’un accord potentiellement imminent sur un nouveau plan de relance américain.
La Bourse de Tokyo a été en outre pénalisée par la vive recrudescence de la pandémie au Japon qui risque de ralentir le rythme de la reprise économique du pays et de prolonger la tendance déflationniste des prix à la consommation.
La baisse des prix à la consommation au Japon s’est encore accélérée en novembre (-0,9 % sur un an), un quatrième mois de repli et leur plus fort recul mensuel en dix ans, selon des données du gouvernement publiées vendredi.
L’indice vedette Nikkei a ainsi terminé en retrait de 0,16 % à 26 763 points (+0,4 % sur l’ensemble de la semaine écoulée), tandis que son indice élargi Topix a stagné (+0,04 % à 1 793 points).
Les annonces de la Banque du Japon, qui a gardé vendredi sa politique monétaire inchangée tout en prolongeant de six mois ses mesures exceptionnelles pour aider les entreprises nippones face à la crise du coronavirus, n’ont guère soutenu le marché tokyoïte tant elles étaient attendues.
À Hong Kong, l’indice Hang Seng a lâché 0,67 % à 26 499 points. L’indice composite de Shanghai a perdu 0,29 % à 3 395 points et celui de Shenzhen a cédé 0,30 % à 2 263 points.
Du côté du pétrole
Après avoir encore progressé jeudi dans la perspective d’un possible accord sur un nouveau plan de relance aux États-Unis, le marché du pétrole était indécis.
Vers 07H21 le prix du baril de brut américain WTI cédait ainsi 0,02 % à 48,35 dollars, tandis que celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,17 % à 51,41 dollars