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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Mis à jour le 16 avril 2024

Les marchés mondiaux enregistraient des pertes avant l'ouverture de Wall Street.

Les Bourses européennes, qui s’étaient reprises jeudi, renouaient avec leurs vieux démons vendredi matin, dans le sillage de leurs homologues asiatiques, perturbées par des craintes sur la liquidité en Chine et l’approvisionnement en vaccins.

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 23 points, ou 0,61%, à 3 756 points. Ceux du Dow Jones diminuaient de 153 points, ou de 0,5%, à 30 351 points, tandis que ceux du Nasdaq reculaient de 124 points, ou 0,94%, à 13 061 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 63 points, ou de 0,96%, à 6 463 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 50 points, ou 0,93%, à 5 510 points. À Francfort, le DAX reculait de 106 points, ou de 0,78%, à 13 559 points.

Les Bourses asiatiques ont de leur côté clôturé de nouveau en net recul, sans profiter du rebond de Wall Street la veille, les indices japonais Nikkei et Topix perdant 1,89% et 1,64%, tandis que l’indice de Hang Seng à Hong Kong a lâché 0,94%, celui de Shanghai 0,63% et celui de Shenzhen 0,75%.

 

Le contexte

La Bourse de New York a en effet retrouvé des couleurs jeudi, alors que la poussée spéculative autour du phénomène GameStop s’est dégonflée. 

«Outre des chiffres macroéconomiques rassurants aux États-Unis, la décision de certaines plateformes de limiter l’achat de certaines petites valeurs par des « boursicoteurs », semble avoir rassuré les opérateurs» jeudi, commente Sebastian Paris Horvitz, stratégiste chez LBPAM.

Mais ce vendredi, «c’est l’Asie qui inquiète avec des craintes de tension sur la liquidité. En effet, le taux du marché monétaire en Chine a atteint son plus haut niveau depuis près de six ans, ce qui montre que la liquidité interbancaire reste tendue même après une intervention de la banque centrale chinoise cette semaine», explique John Plassard, responsable de l’investissement chez Mirabaud.

Les investisseurs s’interrogeaient aussi sur l’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19, l’Union européenne ayant indiqué vouloir contrôler les acheminements hors de l’UE des vaccins qui y sont produits.

Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca subit en effet depuis plusieurs jours les foudres des 27 en raison de retards de livraisons.

La perspective d’une reprise rapide de l’économie, à la faveur de la mise en place des campagnes de vaccination, semblait donc s’éloigner, sur fond de statistiques macroéconomiques toujours déprimées.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 0,48% à 52,59 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord s’appréciait de 0,85%, à 56 $US.