Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 20 septembre 2024
Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. Les indices boursiers mondiaux sont en repli vendredi, l’euphorie de la veille, motivée par la première baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine (Fed) depuis mars 2020, laissant place à des prises de bénéfices.
Les indices boursiers à 7h30
En milieu de journée en Europe, le DAX allemand et le CAC 40 français cédaient 1,0%, tandis que le FTSE 100 britannique reculait de 0,6%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 perdait 0,2% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles 0,1%.
En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 1,5% à Tokyo. La bourse de Shanghai a ajouté moins de 0,1% et le Hang Seng a pris 1,4% à Hong Kong. Sydney a grimpé de 0,2% et Séoul de 0,5%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole reculait de 14 cents US à 71,02 $US le baril.
Le dollar canadien s’échangeait jeudi à 73,73 cents US, contre 73,58 cents US mercredi.
Contexte
En Europe, la Bourse de Francfort lâchait 0,73%, après avoir battu jeudi ses records en séance et en clôture. Paris reculait de 0,79% au lendemain d’un bond de plus de 2%. Londres cédait 0,72% et Milan 0,28%.
D’une part, les Bourses reprennent leur souffle après avoir salué la décision de la Réserve fédérale américaine de commencer son cycle d’assouplissement monétaire par une première baisse des taux d’un demi-point de pourcentage annoncée mercredi.
«Mais malgré tout l’optimisme des marchés financiers, il est évident que des inquiétudes persistent en toile de fond», commentent les analystes de Deutsche Bank.
Selon eux, «les marchés anticipent davantage de baisses des taux de la Fed que l’institution ne l’envisage» elle-même dans sa communication de mercredi, ce qui reflète la croyance d’une partie du marché dans le fait que l’économie américaine ait besoin de davantage de soutien pour éviter un ralentissement trop marqué.
Sur le marché obligataire, boudé comme la veille, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans remontait à 3,74%, contre 3,71% en clôture jeudi.
Porté par la faiblesse du dollar depuis quelques séances et la baisse des taux américains, l’or a atteint un nouveau sommet historique vendredi, à 2 616,45 $US l’once (31,1 g).
Vendredi, c’était au tour de la Banque du Japon (BoJ) de mettre à jour sa politique monétaire et elle a, de son côté, décidé de maintenir son taux directeur à 0,25%.
S’exprimant dans la foulée de l’annonce, le gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré que, si les objectifs fixés par la banque centrale se concrétisaient, l’institution monétaire continuerait «à relever les taux directeurs».
Sur le marché des changes, le yen baissait de 1,23% par rapport au billet vert et s’échangeait au taux de 144,41 yens pour un dollar américain. L’euro reculait très légèrement de 0,05% face à la devise américaine, à 1,115 6 $US.
FedEx en difficulté
Le groupe américain de livraison de plis et de colis FedEx a dévoilé jeudi après la clôture des marchés américains des résultats très inférieurs aux attentes et a même abaissé ses objectifs annuels, toujours handicapé par une demande molle.
Dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York, le titre de FedEx plongeait de plus de 13%.
Mercedes-Benz passe ses objectifs au chinois
Mercedes-Benz a abaissé son objectif annuel de rentabilité pour la deuxième fois de l’année, invoquant un mauvais climat économique, en particulier en Chine. À Francfort, le titre dévissait de plus de 6,46%. Il y a dix jours, c’était BMW (-3,86%) qui avait annoncé avoir abaissé ses objectifs annuels. L’herbe n’est pas plus verte non plus du côté de Volkswagen (-2,96%), qui entamera le 25 septembre des négociations cruciales concernant l’avenir de ses employés, sur le chemin d’une cure d’austérité sans précédent qui pourrait conduire à des fermetures d’usines.
Ailleurs à la cote, Porsche lâchait 5,26%. À Stockholm, Volvo rendait 3,91%. À Paris, Valeo cédait 3,22%, Forvia 4,12%, Stellantis 2,41%, Renault 1,59%.
Le pétrole s’essouffle
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,49% à 74,51 $US et celui du WTI reculait de 0,43% 71,64 $US.
«Il s’agit d’une prise de bénéfices naturelle et presque inévitable avant le week-end», après la hausse des deux derniers jours, «basée sur la décision de la Fed concernant les taux d’intérêt», indique Tamas Varga, analyste de PVM, à l’AFP.
Le bitcoin prenait 0,68% à 63 473 $US.
