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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 12 février 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

Les marchés s’essoufflaient vendredi matin, entravés par le retour du risque de tensions sino-américaines après le premier contact entre Joe Biden et le président chinois Xi Jinping.

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 8 points, ou 0,2%, à 3 904 points. Ceux du Dow Jones diminuaient de 54 points, ou de 0,17%, à 31 305 points, tandis que ceux du Nasdaq reculaient de 20 points, ou de 0,15%, à 13 708 points.

En Europe, les marchés hésitaient à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 9 points, ou 0,15%, à 6 538 points. À Paris, le CAC 40 était proche de l’équilibre (-0,02%) à 5 669 points. À Francfort, le DAX perdait 65 points, ou 0,47%, à 13 975 points.

En Asie, les Bourses chinoises étaient fermées en raison des vacances du Nouvel An lunaire, réduisant ainsi les volumes sur les marchés.

Au Japon, le Nikkei a cédé du terrain après quatre séances de hausse consécutive vendredi à la Bourse de Tokyo. L’indice vedette japonais a perdu 0,14%, à 29 520 points, réalisant cependant sur la semaine une progression de 2,6%.

 

Le contexte

À l’issue d’un entretien téléphonique de deux heures avec son homologue chinois Xi Jinping le président américain Joe Biden a déclaré: «si on ne fait rien, ils vont nous écraser». Il a aussi dénoncé, selon la Maison-Blanche, les pratiques économiques «injustes et coercitives» de Pékin. 

Des «mots qui marquent probablement la nouvelle saison de guerre froide entre les deux pays et devraient peser sur les perspectives de croissance», interprète Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. 

«Un nouveau risque qui n’avait pas été intégré dans les cours cette année refait surface. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis pourrait renverser la tendance», analyse de son côté Saxo Banque.

Mais pour Christopher Dembik, directeur associé chez Berenberg, «il n’y a pas à ce stade de nuage majeur pesant sur l’environnement boursier en ce début d’année».

Si la conjoncture reste dégradée en ce début d’année, les marchés financiers croient fermement en la capacité de l’économie à rebondir, convaincus que l’effort budgétaire et monétaire continuera entre-temps d’être au rendez-vous pour soutenir la croissance.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI cédait 0,72%, à 57,82 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 0,61%, à 60,77 $US.