Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 19 février 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés boursiers mondiaux évoluaient en ordre dispersé vendredi matin, se montrant toujours hésitants face à la trajectoire haussière des rendements obligataires, et digérant une salve d’indicateurs.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 augmentaient de 10 points, ou de 0,27%, à 3 920 points. Ceux du Dow Jones, gagnaient 51 points, ou de 0,16%, à 31 482 points, et ceux du Nasdaq avançaient de 55 points, ou 0,41%, à 13 688 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 était stable (-0,01%) à 6 623 points. À Paris, le CAC 40 perdait 37 points, ou de 0,65%, à 5 728 points. À Francfort, le DAX gagnait 66 points, ou 0,48%, à 13 953 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en recul pour une troisième séance d’affilée, dans le sillage des pertes enregistrées jeudi à Wall Street, des indicateurs et des résultats d’entreprises décevants ayant lesté les indices. L’indice vedette Nikkei a lâché 0,72% tandis que l’indice élargi Topix a reculé de 0,67%.
En revanche, à Hong Kong, l’indice Hang Seng a pris 0,16% tandis que la Bourse de Shanghai a fini en hausse de 0,57% et celle de Shenzhen de 0,75%.
Le contexte
Les marchés boursiers, qui profitent à plein des liquidités déversées à outrance par les banques centrales, craignent que l’accélération de l’inflation n’entraîne un resserrement plus tôt qu’escompté de la politique monétaire jusqu’ici très accommodante, même si la Banque centrale américaine a assuré mercredi qu’elle maintiendrait ses taux très bas pour soutenir l’économie jusqu’au retour du plein emploi.
La BCE a jugé bon de son côté de rappeler en janvier qu’une nouvelle baisse des taux n’était pas à exclure pour soutenir la reprise fragile, d’après le compte rendu de sa politique monétaire du mois dernier publié jeudi.
Les investisseurs devaient également digérer nombre de résultats d’entreprises et d’indicateurs en cette dernière séance de la semaine.
En zone euro, la baisse d’activité du secteur privé a ralenti en février à la faveur d’une nette accélération de l’industrie manufacturière. En France, cette activité est tombée à son plus bas niveau depuis trois mois du fait du maintien du couvre-feu.
Dans l’Hexagone toujours, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% sur un an en janvier, après avoir stagné en décembre.
Au Royaume-Uni, les ventes au détail ont pour leur part chuté de 8,2% en janvier sur un mois, la baisse la plus sévère depuis avril 2020, en raison du nouveau confinement.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI plongeait de 1,93%, à 59,35 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord chutait de 1,42%, à 63,02 $US.