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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 26 février 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

Les marchés européens reculaient peu après l’ouverture vendredi dans le sillage d’un plongeon des Bourses asiatiques, sur fond d’inquiétudes au sujet de la hausse des rendements obligataires aux États-Unis. 

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 diminuaient de 3 points, ou de 0,08%, à 3 825 points. Ceux du Dow Jones perdaient 97 points, ou 0,31%, à 31 308 points, et ceux du Nasdaq reculaient de 15 points, ou de 0,12%, à 12 816 points.

En Europe, les marchés étaient à la baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 chutait de 95 points, ou de 1,44%, à 6 655 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 14 points, ou de 0,24%, à 5 783 points. À Francfort, le DAX perdait 79 points, ou 0,57%, à 13 799 points.

À la clôture, en Asie, l’indice Nikkei à Tokyo a plongé de 3,99%, signant sur la semaine un recul de 3,5%, l’indice élargi Topix 3,21%, et l’indice Hang Seng à Hong Kong a lâché 3,64%. L’indice composite de Shanghai a cédé 2,12%.

 

Le contexte

À l’origine, la chute des indices à Wall Street jeudi soir, particulièrement des valeurs technologiques, après le franchissement du seuil symbolique de 1,5% sur le rendement de la dette américaine à dix ans, qui est même monté brièvement au-dessus de 1,6%. 

Ce taux d’emprunt à dix ans, très surveillé par les investisseurs, est le reflet des anticipations d’inflation. Or, les investisseurs surveillent de près tout risque de flambée des prix, susceptible d’entraîner un durcissement de la généreuse politique monétaire américaine.

«Même les investisseurs les plus optimistes se demandent si l’inflation est vraiment sous contrôle», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Le patron de la Banque centrale américaine Jerome Powell a pourtant tenu cette semaine des propos très rassurants, affirmant que l’inflation ne retrouverait pas avant trois ans des niveaux autour de 2%.

Mais l’accélération des campagnes de vaccination contre la COVID-19 et le plan de soutien à l’économie américaine que le président Joe Biden espère voir adopté rapidement par le Congrès des États-Unis s’avèrent à double tranchant pour les investisseurs.

Ils craignent que le retour progressif à la vie d’avant-pandémie et la reprise de la croissance n’entraînent une hausse des prix.

Les inquiétudes inflationnistes touchent surtout les États-Unis.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI perdait 1,75%, à 62,42 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 1,3%, à 66,01 $US.