Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 30 avril 2021(Photo: Getty Images)
Les Bourses européennes reculaient légèrement vendredi, prudentes en attendant d’autres indicateurs après la publication des premières estimations de PIB en Europe.
Les indices
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 perdaient 25 points à 4 178 points, ceux du Dow Jones reculaient de 171 points à 33 780 points, et ceux du Nasdaq lâchaient 99 points à 13 854 points.
En Europe, les marchés étaient pour la plupart en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 diminuait de 6 points à 6 955 points. À Paris, le CAC 40 perdait 20 points à 6 282 points. Seul le DAX prenait 11 points à 15 165 points.
En Asie, les investisseurs ont été déçus du recul de l’activité manufacturière en Chine en avril: Hong Kong (-2,01%), Shanghai (-0,81%) et Tokyo (-0,83%) ont clôturé en baisse.
Le taux de chômage au Japon a par ailleurs baissé à 2,6%, et la production industrielle du pays a rebondi de 2,2% en mars.
Le contexte
De retour en Europe, le produit intérieur brut (PIB) allemand a chuté de 1,7% au premier trimestre, tout comme ceux de l’Espagne (-0,5%), de l’Italie (-0,4%) et surtout du Portugal (-3,3%), en raison des restrictions imposées pour contrer la pandémie.
Le PIB en France a lui augmenté de 0,4%, un rebond jugé limité. Pour sa part, l’inflation y a accéléré de 1,3% en avril sur un an.
En zone euro, le PIB a reculé de 0,6% au premier trimestre, selon une première estimation vendredi de l’Office européen des statistiques. Le chômage s’est affiché en légère baisse en mars à 8,1% et l’inflation a progressé en avril à 1,6%, selon Eurostat.
Outre-Atlantique, les revenus et dépenses des ménages américains en mars et la confiance des consommateurs aux États-Unis en avril seront publiés.
La veille, la Bourse de New York a fini en hausse, portée par les résultats dépassant les attentes des géants américains technologiques Apple et Facebook. Après la clôture, Amazon a également pulvérisé les attentes.
«En Europe, il y a une pénurie d’entreprises comme Apple, Amazon et Alphabet, qui font actuellement grimper les cours aux États-Unis. Ici, les investisseurs attendent de nouvelles impulsions pour l’économie domestique», note Milan Cutkovic, analyste chez Axi.
Sur le plan sanitaire, le cap des 150 millions de cas de COVID-19 a été franchi dans le monde, alors que le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes atteint actuellement des niveaux inédits depuis le début de la pandémie, selon un comptage de l’AFP, notamment en Inde où les premières cargaisons d’aide médicale américaine sont arrivées vendredi en Inde.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le baril de WTI américain diminuait de 1,83% à 63,82 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,46% à 67,56 $US.