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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 14 mai 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers s’accrochaient aux perspectives de rebond de l’activité économique pour faire des affaires vendredi mais des questions demeurent quant à l’analyse à retenir de l’inflation qui accompagne cette reprise.

 

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 26 points à 4 133 points, ceux du Dow Jones avançaient de 151 points à 34 089 points et ceux du Nasdaq prenaient 144 points à 13 244 points.

En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 48 points à 7 012 points. À Paris, le CAC 40 montait de 47 points à 6 335 points et à Francfort, le DAX s’appréciait de 108 points à 15 309 points.

L’Asie a rebondi nettement: la Bourse de Tokyo a terminé en forte hausse de 2,32%, mettant fin à trois séances de plongeon. Shanghai a pris 1,8% et Hong Kong +1,1%.

 

Le contexte

«Les assouplissements des restrictions dans d’autres pays et les assouplissements potentiels en Allemagne créent de l’espoir chez les investisseurs», constate Andreas Lipkow, analyste pour Comdirect.

Ceux-ci vont se concentrer désormais sur les statistiques d’activité du mois d’avril après avoir pris connaissance cette semaine de l’inflation qui a augmenté plus que prévu aux États-Unis, que ce soit celle des prix à la consommation que celle des prix à la production.

«Au-delà de la hausse spectaculaire, la vraie question est de savoir si l’inflation va accélérer bien davantage de ce que le marché avait déjà anticipé», estime Sebastian Paris Horvitz, stratégiste chez LBPAM.

Les banquiers centraux soutiennent que l’accélération des prix observée aux États-Unis, mais aussi dans une moindre mesure en Europe, est due à des effets de base et qu’elle ne devrait être que temporaire.

Avec ce discours rassurant, «le risque que courent les banques centrales américaine et européenne est que leur positionnement apparaisse de plus en plus dicté par la seule nécessité de continuer à assurer des taux d’intérêt bas aux États auxquels elles ont grandement facilité le financement des mesures d’aides à l’économie dans la crise», soulignent les experts d’Aurel BGC dans une note.

D’autres questions peuvent aussi se poser, à savoir «si la remontée de l’inflation va provoquer une remontée rapide des taux» et «si les ruptures d’approvisionnement ne vont pas provoquer un net ralentissement de l’activité économique aux États-Unis», selon Aurel BGC.

Sur le marché obligataire, le taux américain à dix ans continuait de se replier à 1,64% contre 1,66% jeudi soir.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain montait de 1,16% à 64,56 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,22% à 67,87 $US.