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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 21 mai 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: 123RF)

Les marchés européens restaient dans l’ensemble bien orientés vendredi matin, même si l’apaisement de leurs craintes inflationnistes pourrait être de courte durée.

 

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 montaient de 10 points à 4 164 points, ceux du Dow Jones augmentaient de 96 points à 34 124 points et ceux du Nasdaq prenaient 26 points à 13 513 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 cédait 7 points à 7 012 points, le CAC 40 de Paris gagnait 27 points à 6 370 points et le DAX de Francfort s’appréciait de 8 points à 15 377 points.

En Asie, la séance a été mitigée. La Bourse de Tokyo a fini dans le vert (+0,78% pour l’indice Nikkei) après l’autorisation au Japon de deux vaccins supplémentaires contre la COVID-19, mais les Bourses de Hong Kong (-0,1%) et Shanghai (-0,6%) ont toutes deux reflué.

 

Le contexte

De son côté, Wall Street avait également regagné des points jeudi, mettant fin à trois séances de pertes, les investisseurs ayant été rassurés par des indicateurs sans éclat.

Ce qui semble écarter le scénario d’une surchauffe économique, qui nécessiterait un tour de vis monétaire de la Fed. La veille, la publication des minutes de la banque centrale américaine avait révélé un débat naissant quant à une future réduction du soutien monétaire de l’institution.

«Nous devrions continuer à voir le marché hésiter devant des statistiques économiques qui seront parfois difficiles à lire», observe Sebastian Paris Horvitz, stratégiste chez LBPAM.

Les investisseurs sont en effet tiraillés ces derniers temps entre l’optimisme lié à la reprise économique et les craintes d’une surchauffe, matérialisée par une forte inflation.

«La question que se pose le marché est de savoir si les États-Unis sont dans un épisode de surchauffe avec des conséquences durables sur l’inflation ou si cet épisode n’est que transitoire et donc que le retour à une situation « normale » se fera dans les trimestres à venir, disons vers la fin d’année», comme le défend la Fed, ajoute-t-il. 

Pour l’heure, les taux d’intérêt se détendaient légèrement des deux côtés de l’Atlantique, preuve d’un certain apaisement sur le front des anticipations d’inflation.

Côté statistiques, l’allègement des restrictions sanitaires commençait à porter ses fruits: les ventes au détail ont bondi de 9,2% sur un mois en avril au Royaume-Uni tandis qu’en France, l’activité du secteur privé a enregistré son deuxième mois de croissance consécutif en mai et s’est même accélérée.

L’administration Biden a par ailleurs proposé jeudi à ses partenaires de l’OCDE de fixer à 15% «au moins» le taux d’imposition sur les bénéfices des multinationales, ce qui a été jugé comme un «bon compromis» par Paris.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain avançait de 1,52% à 62,88 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,34% à 65,98 $US.