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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 18 juin 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

Les marchés boursiers évoluaient en petite baisse vendredi, consolidant leurs positions tout en continuant d’interpréter les annonces de mercredi de la Fed sur l’évolution de sa politique monétaire.

 

Les indices

Vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture mitigée. Les contrats à terme du S&P 500 perdaient 8 points, ou 0,2%, à 4 204 points. Ceux du Dow Jones reculaient de 92 points, ou de 0,27%, à 33 589 points et ceux du Nasdaq augmentaient de 10 points, ou de 0,07%, à 14 166 points.

En Europe, les marchés étaient en baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 1,04%, le CAC 40 de Paris laissait aller 0,41% et le DAX de Francfort baissait de 0,77%.

En Asie, la Bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,19%, peu emballée par des annonces sans surprise de la banque centrale japonaise. Shanghai a terminé stable (-0,01%) et Hong Kong en hausse de 0,85%.

 

Le contexte

Wall Street s’est éparpillée jeudi: le Dow Jones a reculé tandis que le Nasdaq a progressé.

Les marchés ont été divisés après les conclusions de la réunion de politique monétaire de la Fed. Restée sur un statu quo, une majorité de ses membres a par ailleurs estimé que les taux directeurs devraient être relevés deux fois d’ici à la fin 2023 pour compenser la reprise de la croissance américaine.

Quant à l’inflation, la Fed a relevé ses prévisions pour 2021 à 3,4%. Elle prévoit ensuite que la hausse des prix va se stabiliser autour de 2% à partir de 2022.

«Le changement de la Fed dans l’appréciation des risques sur l’année à venir a eu de fortes conséquences sur le marché obligataire, et dans une moindre mesure sur les marchés boursiers», constate Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de LBPAM. 

«La possibilité d’un relèvement des taux directeurs plus tôt que prévu a poussé notamment les anticipations d’inflation à la baisse alors que les taux réels remontaient quelque peu, mais au total, les taux à long terme ont baissé après les annonces», explique-t-il. 

Très volatil depuis les annonces de la Fed, le taux d’intérêt du bon du Trésor américain a 10 ans était de 1,48% vers 4 heures du matin.

Vendredi, c’est la Banque du Japon qui a dévoilé sa décision de politique monétaire, laissée inchangée et ultra-accommodante.

Les prix à la consommation ont très légèrement augmenté au Japon en mai (+0,1% sur un an, hors produits frais), une première en 14 mois.

Le président de la Banque fédérale d’Allemagne, Jens Weidmann, estime que la Banque centrale européenne devra mettre fin à son programme d’urgence face à la pandémie (PEPP) lorsque l’urgence pour laquelle ce programme a été créé «sera passée», a-t-il déclaré au quotidien Handelsblatt. Le PEPP est prévu pour durer jusqu’à mars 2022.

En Allemagne, les prix à la production ont augmenté de 7,2% en un an, le plus haut score depuis octobre 2008 qui confirme la poussée inflationniste du moment. 

«Cependant, il n’y a toujours aucun signe de pression majeure sur les prix et les investisseurs peuvent s’en accommoder pour le moment», remarque Andreas Lipkow, analyste chez Comdirect.

Les ventes au détail au Royaume-Uni ont reculé de 1,4% en mai, après trois mois de hausse, les Britanniques délaissant les supermarchés pour retourner dans les pubs et restaurants avec la levée des restrictions.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain baissait de 0,53% à 70,66 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,66% à 72,60 $US.