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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 06 août 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

Les bourses européennes ralentissaient jeudi après l’annonce d’un maintien de la politique accommodante de la banque centrale britannique mais d’une inflation qui va grimper cette année.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture mitigée. Les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 28 points, ou de 0,08%, à 34 971 points. Ceux du S&P 500 prenaient 2 points, ou 0,05%, à 4 423 points tandis que ceux du Nasdaq perdaient 18 points, ou 0,12%, à 15 149 points.

En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 grappillait 0,02%. À Paris, le CAC 40 augmentait de 0,29% et à Francfort, le DAX prenait 0,11%.

En Asie, l’indice Nikkei de Tokyo a gagné 0,33%, tandis que le Hang Seng de Hong Kong a perdu 0,1%.

 

Le contexte

La publication du rapport mensuel sur l’emploi américain, principal point d’attention du jour, pourrait bien faire changer la tendance et entraîner de la volatilité sur les marchés.

Ce rapport arrive après des créations d’emplois dans le secteur privé jugées très décevantes mercredi et un recul moins fort que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis.

Ces chiffres seront donc particulièrement scrutés par la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a répété à plusieurs reprises qu’elle entend conserver une politique monétaire accommodante tant que l’économie et le marché de l’emploi américains ne se seront pas complètement redressés. 

«Le rapport sur l’emploi aux États-Unis pourrait être considéré comme une mauvaise nouvelle dans les deux cas: des données médiocres pourraient suggérer que la reprise économique perd de son élan», explique Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

«Tandis qu’un rapport solide sur l’emploi pourrait nous rapprocher de la fin des mesures de relance massives que beaucoup attendaient», poursuit-il. 

L’abondance des liquidités apportées par les banques centrales a permis aux marchés financiers d’atteindre des niveaux record depuis le début de l’année. 

Un resserrement monétaire n’est donc pas du tout du goût des investisseurs.

Beaucoup d’entre eux s’attendent à ce que la Fed esquisse un calendrier de l’évolution de sa politique monétaire lors du symposium de Jackson Hole, fin août.

Sur le marché de la dette souveraine, le rendement américain à 10 ans remontait à 1,25% contre 1,22% à la clôture de la veille.

Côté indicateurs, la production industrielle a sensiblement chuté en Allemagne en juin et cela pour le troisième mois d’affilée, sur fond de problèmes récurrents d’approvisionnement. En Espagne, elle a ralenti également.

Tandis qu’en Italie, la production industrielle est repartie à la hausse en juin, gagnant 1% sur un mois et renouant avec les niveaux d’avant la pandémie de coronavirus.

 

Du côté du pétrole

Vers 8h15, le prix du baril de WTI américain augmentait de 0,81% à 69,65 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,97% à 71,98 $US.