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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 octobre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales reprenaient leur souffle vendredi, restant proches de l’équilibre après avoir digéré une nouvelle série de résultats dans un contexte incertain à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand et le FTSE 100 britannique perdaient 0,1%, tandis que le CAC 40 français cédait 0,4%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles prenaient 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a reculé de 0,6% à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a avancé de 0,6% et le Hang Seng de 0,5% à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 et le Kospi sud-coréen ont grimpé de 0,1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 7 cents US à 70,26 $US le baril.

Le dollar canadien s’échangeait jeudi à 72,23 cents US contre 72,24 cents US mercredi. 

Contexte

«Les incertitudes politiques ont dominé les marchés cette semaine, les craintes budgétaires poussant les taux d’intérêt à la hausse et l’incertitude (plafonnant) les actions», commente Xavier Chapard, de LBP AM.

«De nombreux facteurs ont contribué à améliorer le sentiment» sur les marchés, «notamment des résultats d’entreprises satisfaisants, des données économiques américaines favorables, ainsi que des spéculations croissantes sur des réductions de taux d’intérêt plus rapides» de la Réserve fédérale américaine (Fed), explique Jim Reid, économiste chez Deutsche Bank.

En Europe également, les observateurs tablent sur une baisse d’au moins 0,25 point de pourcentage de la Banque centrale européenne (BCE), voire d’un demi-point dans un contexte où l »‘activité stagne et est inférieure aux prévisions de la BCE et où l’inflation devrait revenir à sa cible d’ici mi-2025», note M. Chapard.

Les investisseurs digèrent aussi une nouvelle salve de résultats d’entreprises au troisième trimestre, qui ont donné un peu de répit aux marchés actions.

Ils restent «très prudents à l’approche de deux semaines charnières, qui comprendront une (nouvelle) série de résultats d’entreprises, le rapport sur l’emploi aux États-Unis vendredi prochain, puis les élections américaines», note M. Reid.

Coup de frein pour l’automobile

Le constructeur allemand de voitures Mercedes-Benz a annoncé vendredi une baisse de moitié de son bénéfice net au troisième trimestre, plombé par le recul de ses ventes, notamment de ses modèles de luxe et sur le marché chinois.

Le bénéfice net a atteint 1,72 milliard d’euros, en chute de 53,8% par rapport à la même période de l’an dernier, sur un chiffre d’affaires en baisse de 6,7% à 34,53 milliards d’euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.

«Les résultats du troisième trimestre ne sont pas à la hauteur de nos ambitions», a déclaré Harald Wilhelm, directeur financier de Mercedes-Benz, dans le communiqué.

Le titre du groupe perd 1,97% à Francfort. Dans son sillage, les valeurs du secteur automobile sont également dans le rouge : Volkswagen lâche 0,45% et BMW 0,60%.

À Paris, Valeo dévisse de 10,16%, l’équipementier ayant légèrement revu à la baisse (-3,2%) son objectif de chiffre d’affaires pour l’année 2024, à 21,3 milliards d’euros, dans un marché automobile au ralenti.

Natwest en forme

La banque britannique Natwest a annoncé vendredi un bénéfice net en hausse de 35% au troisième trimestre à 1,2 milliard de livres (1,4 milliard d’euros), porté par une hausse de son chiffre d’affaires et une baisse de ses coûts.

L’entreprise a vu son chiffre d’affaires progresser de plus de 7% sur la période, à 3,7 milliards de livres.

À Londres, le titre Natwest gagne 3,70%.

Le gaz européen poussé

Le gaz européen évolue à son plus haut niveau depuis décembre 2023, réagissant «aux interruptions de la production norvégienne et aux prévisions météorologiques un peu plus fraîches qui pourraient augmenter la demande dans le nord et l’ouest de l’Europe dans les prochains temps», expliquent les analystes d’Energi Danmark.

Le contrat à terme du gaz européen progresse de 1,47% à 42,77 euros le mégawattheure (MWh).

Côté pétrole, les deux références mondiales hésitent après une semaine particulièrement volatile, attentifs aux négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, mais sans véritablement croire à une résolution diplomatique.

Le Brent de la mer du Nord gagne 0,71% à 74,91 $US le baril, quand son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) prend 0,78% à 70,74 $US le baril.

Le bitcoin perd 0,10% à 68 075,82 $US.