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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 20 août 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: La Presse Canadienne)

Vendredi, la Bourse de New York devait suivre la tendance baissière enclenchée par les autres marchés dans le monde. Déstabilisés cette semaine par des nouvelles économiques, sanitaires et géopolitiques perturbantes, les différentes bourses reculaient en s’interrogeant sur le calendrier du resserrement monétaire de la Fed et les perspectives de croissance.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h15, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 66,57 points, ou 0,19%, à 34 894,12 points. Ceux du S&P 500 gagbaient 5,53 points, ou 0,13%, à 4 405,80 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 15,88 points, ou 0,11%, à 14 541,79 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 glissait de 0,15%. À Paris, le CAC 40 cédait 0,33% et à Francfort, le DAX reculait de 0,46%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 0,98% et le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 1,84%.

 

Le contexte

Inquiétés dès le début de la semaine par l’impact du variant Delta sur la reprise économique et par la chute rapide de Kaboul aux mains des talibans afghans, les indices boursiers ont réagi très négativement au compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed, publié mercredi.

Celui-ci a été perçu comme le signal que la banque centrale américaine vise désormais fin 2021 plutôt que début 2022 pour diminuer le rythme de ses achats mensuels d’actifs, des liquidités qui ont abreuvé les marchés et leur ont permis de rebondir sans discontinuer après avoir été laminés par la pandémie en mars 2020.

Il reste à savoir quand l’annonce sera formulée officiellement par la Fed : possiblement lors du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming, États-Unis) la semaine prochaine (26 au 28 août) ou lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed du 21 et 22 septembre.

Cette semaine, des signes de ralentissement de la reprise économique, le débat sur l’efficacité des vaccins et sur la nécessité d’une troisième dose ainsi que le durcissement des mesures sanitaires en Asie ont rendu les investisseurs perplexes alors que la solidité des bénéfices mondiaux les faisait tant exulter depuis le début de l’été.

«Des défis se profilent également, qu’il s’agisse des réformes fiscales proposées aux États-Unis et dans d’autres pays industrialisés visant à collecter davantage d’impôts sur les sociétés ou de la répression de la Chine à l’encontre de ses champions technologiques», souligne Thomas Bucher, stratégiste mondial actions chez DWS.

Par conséquent, «il est encore beaucoup trop tôt pour dire combien de temps l’ère actuelle de richesse des entreprises va durer», selon lui.

Du côté du pétrole

Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain reculait de 1,37% à 62,82 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,67% à 65,34 $US.