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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 17 septembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

Les marchés européens manquaient de carburant vendredi à la mi-journée sur fond de repli des cours du pétrole au terme d’une semaine en dents de scie, marquée par des doutes sur la dynamique de la croissance, des pressions réglementaires en Chine et des tensions géopolitiques. De leurs côtés, les contrats à terme de Wall Street ont viré au rouge.

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones descendaient de 38 points, ou de 0,11%, à 34 699 points. Ceux du S&P 500 perdaient 2,75 points, ou 0,06% à 4 467,25 points alors que ceux du Nasdaq diminuaient de 5,50 points, ou de 0,04%, à 15 500 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,09%. À Paris, le CAC 40 baissait de 0015% et à Francfort, le DAX chutait de 0,52%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné 0,58% et le Hang Seng de Hong Kong a récolté 1,03%.

 

Le contexte

La semaine prochaine, les investisseurs s’attendent à ce que la banque centrale américaine, qui prépare pas à pas le marché à une réduction de son soutien monétaire, «guide plus ou moins explicitement vers un « tapering » pour la réunion suivante au mois de novembre», estime Thomas Costerg, économiste chez Pictet Wealth Management.

«Les données économiques sont encore mitigées (notamment le rapport de l’emploi du mois d’août), tandis que les batailles budgétaires au Congrès plaident aussi pour la patience», explique l’expert.

«Par ailleurs, le président Jerome Powell est en campagne active pour être réélu (il est bien placé, ayant à son avantage une réaction rapide et massive lors de la crise de la COVID-19) et cherche sûrement le moins de vagues possible à court terme», poursuit-il.

En zone euro, la banque centrale européenne a pour sa part démenti des informations du Financiel Times suggérant que celle-ci pourrait remonter ses taux dès 2023, soit un an plus tôt que les estimations d’économistes.

L’institution de Francfort a pris un petit temps d’avance sur la Fed en annonçant, lors de sa réunion de septembre, un ralentissement «modéré» du volume de rachats de dette publique et privée sur le marché dans les prochains mois.

Un peu à court de bonnes nouvelles, les opérateurs de marché s’attendent à une séance volatile en cette fin de semaine qui correspond à la journée dite des «quatre sorcières», où des ces contrats à terme et d’options sur les actions et les indices arrivent à échéance.

Ils surveilleront de près l’indice de confiance des consommateurs américains en septembre (Université du Michigan) et «notamment les attentes concernant l’inflation qui pourraient influencer le ton de la Fed lors de sa réunion de la semaine prochaine», observe Christopher Dembik, directeur stratégie et macroéconomie de Saxo Banque.

À Londres, Anglo American (-4,4% à 2 694,5 pence) et Rio Tinto (-2,41% à 4 889,5 pence) pesaient sur la cote. À Paris, ArcelorMittal lâchait 1,69% à 27,91 euros, 

À Londres, IAG (+5,71% à 149,82 pence), Rolls Royce (+2,46% à 111,74 pence) et Intercontinental Hotels (+1,73% à 4 639 pence) avaient en vue la levée des restrictions aux voyages au Royaume-Uni. Air France-KLM prenait 2,62% à 3,92 euros.

Le titre bancaire Commerzbank gagnait 2,05% à 5,51 euros à Francfort. Selon le quotidien Handelsblatt, qui cite des sources proches des discussions, le fonds d’investissement américain Cerberus, qui détient déjà 5% du groupe, voudrait acquérir les actions de l’État allemand, présent à hauteur de 15,6%. Cette transaction propulserait Cerberus en premier actionnaire du groupe. Elle pourrait néanmoins dépendre, selon le quotidien, de la composition du futur gouvernement à Berlin, qui sera nommé après les élections législatives du 26 septembre. 

BNP Paribas Fortis cède 2% du capital d’EuronextL’action Euronext reculait de 1,42% à 103,80 euros alors que BNP Paribas Fortis a annoncé avoir cédé 2% du capital de l’opérateur boursier pour un montant d’environ 220 millions d’euros.

Les cours du pétrole reculaient légèrement, mais restaient en hausse marquée sur la semaine, les perturbations de la production aux États-Unis et la demande vigoureuse ayant redonné des couleurs au marché de l’or noir.

Vers 7 h 40, heure du Québec, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 75,24 dollars américains à Londres, en baisse de 0,57% par rapport à la clôture de la veille. À New York, le baril de WTI pour octobre cédait 0,72% à 72,09 $US.

L’euro grappillait 0,16% face au billet vert à 1,178 1 $US.

Le bitcoin avançait de 0,70% à 47 477 $US.

 

Du côté du pétrole

Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain baissait de 0,58% à 72,19 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,3% à 75,37 $US.