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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 26 juillet 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent en hausse vendredi, s’accordant une bouffée d’air après de nets replis cette semaine, notamment dans le secteur technologique, en attendant un indicateur d’inflation aux États-Unis.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand ajoutait 0,2%, le FTSE 100 britannique 0,9% et le CAC 40 français 0,8%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 prenait 0,9% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles 0,5%.

En Asie, le Nikkei 225 a perdu 0,5% à Tokyo. La bourse de Shanghai et le Hang Seng ont ajouté 0,1%. Sydney et Séoul ont bondi de 0,8%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole glissait de 25 cents US à 78,03 $US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait jeudi à 72,36 cents US, comparativement à 72,50 cents US mercredi.

Le contexte

Depuis le début de la semaine, l’indice Nasdaq affiche un repli de plus de 3%. Le secteur technologique a été massivement vendu cette semaine après les résultats décevants de deux des sept plus importantes capitalisations américaines, Tesla et Alphabet, la maison mère de Google.

« Les inquiétudes concernant les dépenses en matière d’intelligence artificielle et la prise de conscience qu’il faudra peut-être du temps avant de voir les bénéfices de ces dépenses massives poussent les investisseurs à prendre une partie de leurs bénéfices et à s’en aller », commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Mais sur le plan macroéconomique, «les perspectives économiques se sont améliorées» après la publication d’une croissance du PIB américain supérieure aux prévisions, relève Derren Nathan, chef de la recherche pour les marchés actions, d’Hargreaves Lansdown.

Il ajoute que «tous les regards se tournent vers les chiffres de l’inflation américaine (PCE)», la mesure d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed), qui sera publiée vendredi.

Sur le marché obligataire, les taux souverains étaient stables aux États-Unis et en Europe.

L’auto repart

Le constructeur allemand de voitures premium Mercedes-Benz a annoncé vendredi une chute de 15,9% de son bénéfice net au deuxième trimestre sur un an, plombé par la baisse de ses ventes, notamment de ses modèles les plus chers.

Son action grappillait 0,41% à Francfort, après un début de séance en baisse. Volkswagen gagnait 1,15% et Porsche 1,68%.

Cette semaine, les publications de résultats de Stellantis et Ford ont déçu et ont entraîné le secteur dans le rouge en Bourse.

À Tokyo, Nissan a encore lâché 3,88% vendredi après avoir déjà dévissé de 7% la veille. Le constructeur automobile allié de Renault a fortement révisé à la baisse ses prévisions annuelles après une chute de 73% de son résultat net au premier trimestre.

Capgemini déçoit

le groupe informatique Capgemini chutait de 6,92% après avoir revu à la baisse son objectif de croissance pour 2024, notamment à cause de perspectives moindres dans l’automobile et l’aéronautique, mais il continue de miser sur l’intelligence artificielle.

Ailleurs dans le secteur technologique, certaines valeurs, comme ASML (+3,30%), Infineon (+1,80%) et SAP (+0,11%) reprenaient des couleurs, tandis que d’autres baissaient encore, à l’instar de STMicroelectronics (-3,16%).

Natwest progresse

La banque britannique Natwest décollait de 5,97% à Londres, fort d’une hausse de 15,8% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 1,2 milliard de livres.

En revanche, Lloyds continuait de reculer de 1,25%, comme la veille après ses résultats.

Thyssenkrupp glisse

Le conglomérat allemand en difficulté Thyssenkrupp dégringolait de 7,70% à Francfort après des prévisions jugées décevantes qu’il justifie par «un environnement de marché difficile, qui entraîne notamment une baisse significative des ventes».

BASF plombée

Le géant allemand de la chimie BASF (-2,55% à Francfort) a fait état d’un bénéfice net et d’un chiffre d’affaires en forte baisse, particulièrement plombé par des prix plus bas et de mauvaises performances sur ses marchés clés chinois et américain.

Du côté du pétrole et des devises

Les prix du pétrole reculaient : le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,44% à 82 $US et celui de WTI américain cédait 0,33% à 78,03 $US.

L’euro montait de 0,09% face au dollar, à 1,085 6 $US pour un euro.

Le bitcoin grimpait de 2,94% à 67 194 $US.