Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 octobre 2024Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales restent proches de l’équilibre vendredi, dans l’attente de précisions sur les mesures de relance en Chine, d’un indicateur américain et des premiers résultats d’entreprises aux États-Unis.
Les indices boursiers à 8h00
En milieu de journée en Europe, le DAX allemand, le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique ajoutaient environ 0,1%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles cédaient 0,1%.
En Asie, le Nikkei 225 a avancé de 0,6% à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a plongé de 2,6% et la bourse de Hong Kong était fermée pour un congé. L’indice australien S&P/ASX 200 a perdu 0,1%, tout comme le Kospi à Séoul.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 45 cents US à 75,40 $US le baril.
Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait jeudi à 72,71 cents US contre 73,05 cents US mercredi.
Contexte
Les investisseurs restent prudents avant une conférence du ministre chinois des Finances, Lan Fo’an, samedi à Pékin, après une semaine en montagnes russes pour les marchés.
Une conférence de Pékin sur de nouvelles mesures de relance de l’activité économique a déçu les investisseurs mardi, dix jours après une première salve d’annonces, qui comprenait des réductions de taux et des prêts immobiliers plus accessibles. Des mesures qui avaient fait bondir les Bourses de Hong Kong et de Chine continentale.
«Les prochaines 48 heures pourraient être cruciales, en particulier avec les spéculations sur les mesures de relance de la Chine qui circulent et les investisseurs qui attendent impatiemment un signal clair», estime Stephen Innes, analyste de SPI AM.
Outre-Atlantique, la banque américaine JPMorgan Chase a ouvert la saison des résultats, les siens pâtissant au troisième trimestre de coûts en hausse. Ils ont cependant dépassé les attentes des marchés, dans un contexte géopolitique «périlleux et qui empire».
«Citi, Morgan Stanley, Goldman et Bank of America publieront» les leurs «la semaine prochaine», note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Les marchés attendaient également la publication de l’indice des prix à la production (PPI) en septembre aux États-Unis qui s’est révélé inchangé.
«Des chiffres plus élevés que prévu devraient — à un moment ou à un autre — briser le dos des colombes (les partisans d’une politique monétaire plus souple, NDLR) de la Fed», la Réserve fédérale américaine, estime Mme Ozkardeskaya.
Après la publication jeudi des chiffres sur l’inflation américaine en septembre, qui a continué de ralentir, mais un peu moins qu’espéré, «la probabilité d’une réduction de 0,25 point de pourcentage lors de la réunion de politique monétaire de novembre (de la Fed) est légèrement supérieure à celle d’une absence de réduction», affirme l’analyste.
Côté marché obligataire, l’emprunt américain sur dix ans atteignait 4,09%, contre 4,06% jeudi en clôture. À deux ans, il s’établissait à 3,98%, contre 3,96% la veille.
Tavares quitte Stellantis
Le constructeur automobile Stellantis est désormais à la recherche de son prochain patron, après l’annonce dans la nuit de jeudi à vendredi du départ de Carlos Tavares à la retraite à la fin de son mandat début 2026.
À Paris, le groupe perd 4,13%.
Bayer, mauvaise affaire
L’agrochimiste Bayer (-1,57% à Francfort) a été condamné jeudi par un jury à payer 78 millions de dollars lors d’un nouveau procès concernant le glyphosate aux États-Unis.
Le tribunal d’État en Pennsylvanie a examiné un cas de cancer que le plaignant a attribué à l’utilisation de l’herbicide Roundup. Bayer espère voir la condamnation réduite en appel et continue de rejeter les accusations contre le glyphosate.
Le pétrole flanche
Les prix du brut évoluaient en légère baisse avant la conférence du ministre chinois des Finances samedi : les investisseurs pétroliers se montrent particulièrement attentifs à la situation économique du pays, en raison du poids de la Chine dans la demande mondiale. Les investisseurs suivent également de près le conflit au Proche-Orient.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre cédait 0,79% à 78,77 $US. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en novembre perdait 0,81% à 75,23 $US.
Côté devises, le dollar américain était stable face à la monnaie unique, à 1,093 4 euro.
Le bitcoin prenait 2,32% à 61 115,87 $US.