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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié à 8h52

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent globalement en hausse vendredi, profitant d’une baisse de taux de la Banque centrale européenne (BCE), des chiffres de la consommation en Chine, et d’indicateurs économiques positifs aux États-Unis.

Les indices boursiers à 8h00

Les marchés européens ont ouvert en hausse, le DAX allemand gagnant 0,2% et le CAC 40 français 0,6%. Le FTSE 100 britannique a glissé de 0,3%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice S&P 500 progressait de 0,2%, tandis que l’indice Dow Jones Industrial Average était stable.

La deuxième économie mondiale a progressé à un rythme annuel de 4,6% entre juillet et septembre, soit une légère baisse par rapport aux 4,7% du trimestre précédent. Depuis le début de l’année, la croissance s’élève en moyenne à 4,8%, ce qui est inférieur à l’objectif officiel d’environ 5%, la faiblesse du marché immobilier continuant à peser sur la demande.

Cette nouvelle a contribué à la reprise à Shanghai, où l’indice composite a gagné 2,9%. L’indice Hang Seng de Hong Kong a ajouté 3,6%.

Ailleurs en Asie, le Nikkei 225 de Tokyo a progressé de 0,2% et le Kospi de Séoul a perdu 0,6%. L’indice australien S&P/ASX 200 a cédé 0,9%.

Dans les autres transactions effectuées tôt vendredi, le pétrole brut de référence américain a augmenté de 7 cents US pour atteindre 70,74 $US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait jeudi à 72,52 cents US contre 72,62 cents US mercredi.

Contexte

La baisse de taux de la BCE, «des signaux de stabilisation en provenance de Chine et des consommateurs américains de bonne humeur (…) mènent actuellement vers le haut le marché des actions», commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

La BCE a décidé jeudi d’une nouvelle baisse de ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jugeant la désinflation en «bonne voie» dans la zone euro, où c’est davantage la faible croissance qui inquiète.

«La confiance de la banque dans la maîtrise de l’inflation et les données économiques moroses augmentent les probabilités de nouvelles baisses de taux de la part de la BCE au cours des prochaines réunions», estime par ailleurs Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

La Chine a publié vendredi sa croissance trimestrielle la plus faible depuis un an et demi, à 4,6% au troisième trimestre sur un an, malgré des efforts tous azimuts pour stabiliser une économie lestée par une consommation atone et la crise de l’immobilier.

Ce chiffre est néanmoins supérieur aux attentes des experts, qui tablaient sur 4,5%.

Les ventes au détail, principal indicateur de la consommation des ménages, ont quant à elles rebondi sur un an en septembre (+3,2%), après +2,1% seulement en août, poussant les indices chinois et les valeurs exposées à la Chine vers le haut.

La place new-yorkaise devrait encore profiter de plusieurs indicateurs encourageants publiés la veille, en particulier la consommation, qui a progressé de 0,4% sur un mois en septembre aux États-Unis.

Kering brille

Le rebond de la consommation chinoise a permis d’«améliorer le sort des valeurs européennes du luxe, sensibles à la Chine», souligne Mme Ozkardeskaya, le pays étant un marché crucial pour le secteur du luxe.

À Paris, l’action du groupe français de luxe Kering s’envole de 5,67%, dans le sillage des autres valeurs du secteur (LVMH +3,17% et Hermès +2,18%).

Et «la perspective d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire (en Europe) a permis d’atténuer» l’impact de quelques résultats d’entreprises décevants, comme ceux de LVMH, poursuit l’analyste.

Ailleurs, Prada s’envole de 5,83% à Hong Kong. Richemont gagne 2,09% à Zurich, Salvatore Ferragamo prend 5,15% à Milan et Burberry s’offre 4,28% à Londres.

Ruée vers l’or

Le prix de l’or a atteint un nouveau record, franchissant les 2 700 $US l’once, dans une ruée sur la valeur refuge après qu’Israël a annoncé la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar à Gaza, renforçant les tensions géopolitiques.

Il évolue à 2 709,09 $US l’once, gagnant environ 30% depuis le début de l’année.

En plus des taux d’intérêt plus bas qui rendent le métal précieux plus attractif, «l’instabilité géopolitique, la faible croissance économique dans des régions clés (…) et, plus récemment, l’incertitude entourant l’élection présidentielle américaine sont autant de facteurs qui ont contribué à cette hausse», commente Ricardo Evangelista, de ActivTrades.

Côté pétrole, le prix du baril de Brent de la mer du Nord (-0,36%) s’échange à 74,18 $US et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (-0,25%) à 70,49 $US.

Le bitcoin prend 1,17% à 67 720,29 $US.