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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié à 8h14

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluent dans une séance plate et digèrent calmement des indicateurs économiques pour la zone euro globalement conformes à leurs anticipations, en attendant le retour des investisseurs américains, absents la veille pour L’action de grâce.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand, le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique étaient essentiellement stables.

À New York, avant l’ouverture des marchés pour une demi-séance, l’indice élargi S&P 500 et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles ajoutaient 0,3%.

En Asie, le Nikkei 225 a reculé de 0,4% à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a bondi de 0,9% et le Hang Seng de 0,3% à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 a cédé 0,1% et le Kospi a plongé de 2,0% à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole reculait de 16 cents US à 68,56 $US le baril.

Le dollar canadien s’échangeait jeudi à 71,38 cents US contre 71,25 cents US mercredi.

Contexte

Après être restée fermée hier pour Thanksgiving, Wall Street connaîtra vendredi une séance écourtée de trois heures.

Le marché s’est tourné vers la publication de la première estimation d’inflation en zone euro, qui a progressé de 0,3 point en novembre, à 2,3% sur un an, poursuivant son rebond entamé en octobre en raison d’un moindre recul des tarifs de l’énergie.

«Ce chiffre de l’inflation ne devrait pas remettre en question les anticipations de baisse des taux de la BCE», estime Kathleen Brooks, responsables de la recherche économique chez XBT.

Jeudi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé que «toutes les raisons» étaient «réunies» pour une «réduction» des taux d’intérêt lors de la prochaine réunion des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) le 12 décembre.

Par ailleurs, «la BCE devrait réduire ses taux à un rythme beaucoup plus rapide que les États-Unis ou le Royaume-Uni l’année prochaine, ce qui explique la faiblesse de l’euro», a-t-elle poursuivi.

Sur le marché des changes, l’euro est stable (+0,01%) face au billet vert, à 1,055 3 $US pour un euro.

Sur le marché obligataire, là où s’échange la dette déjà émise, «les investisseurs en obligations françaises sont de plus en plus préoccupés par les incertitudes entourant la stabilité du gouvernement actuel», note Patrick Munnelly, stratégiste de Tickmill Group.

L’emprunt français sur dix ans était à 2,94%, comme la veille en clôture, quand son équivalent allemand était à 2,11%, contre 2,13% jeudi.

Dans ce contexte, vendredi soir, toute l’attention des investisseurs sera tournée vers l’agence de notation S&P, qui dévoilera sa nouvelle évaluation de la dette souveraine de la France.

En mai, l’agence de notation américaine avait abaissé d’un cran la note française, de «AA» à «AA — », avec une perspective stable, réduisant les risques d’une nouvelle dégradation dans l’immédiat.

Norma en trombe

Les titres de l’équipementier Norma Group (+16,92% à Francfort) sont recherchés après avoir annoncé jeudi soir la vente de la division de gestion de l’eau, pour se recentrer sur son cœur de métier, l’industrie générale et la fourniture automobile.

Le pétrole en baisse

Les cours du pétrole baissent légèrement vendredi, après l’annonce du report de la réunion semestrielle de l’OPEP+ jeudi laissant supposer des divergences internes, et au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,40% à 72,98 $US et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), était immobile (-0,00%) à 68,72 $US.

Côté cryptoactifs, le bitcoin s’établissait à 97 152 $US (+2,12%).