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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 mars 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient bien orientés vendredi, continuant d’observer les répercussions de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale et le marché des matières premières.

Après une ouverture mitigée, l’Europe prenait plus résolument le chemin de la hausse. Pour le deuxième jour de réouverture partielle et contrôlée, les deux indices principaux de la Bourse de Moscou reculaient autour de 3%. Dans le même temps, les contrats à terme à Wall Street avançaient aussi.

En Asie, Tokyo a conclu une neuvième séance de hausse consécutive. En revanche, les places chinoises ont nettement reculé, notamment à Hong Kong, plombé par ses valeurs technologiques.

 

Les indices boursiers à 7h52

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 82,00 points (+0,24%) à 34 686,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 14,25 points (+0,32%) à 4 526,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 59,50 points (+0,40%) à 14 823,25 points.

En Europe, les résultats sont dans le vert. À Londres, le FTSE 100 avançait de 22,22 points (+0,30%) à 7 489,60 points. À Paris, le CAC 40 haussait de 51,12 points (+0,78%) à 6 606,89 points. À Francfort, le DAX haussait de 123,61 points (+0,87%) à 14 397,40 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné 39,45 points (+0,14%) à 28 149,84 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché 541,07 points (-2,47%) à 21 404,88 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain perdait 1,83 $ US (-1,63%) à 110,51 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait 1,81 $ US (-1,52%) à 117,22 $ US.

 

Le contexte

«La guerre est évidemment toujours présente dans les dynamiques de marchés tout comme le resserrement des politiques monétaires des deux côtés de l’Atlantique», estiment les analystes de la Banque Postale AM.

Ils soulignent toutefois que, «pour l’instant, l’activité aux États-Unis et en Europe semble résister aux premiers effets de la crise», avec les résultats de l’indicateur d’activité qui ont positivement surpris jeudi.

Les prochains mois pourraient s’avérer plus difficiles. En Angleterre, la confiance des consommateurs est en chute, à cause d’un «mur d’inquiétudes» face à l’envolée du coût de la vie, d’après une étude de GfK publiée vendredi.

L’attention des investisseurs, notamment en Europe, reste portée sur la guerre en Ukraine au lendemain de l’annonce de nouvelles sanctions prises par les Occidentaux contre Moscou, visant, sur le plan économique, les réserves d’or de la Russie.

Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé vendredi à Bruxelles des mesures pour réduire la dépendance européenne au gaz russe, peu avant le départ pour la Pologne du président américain Joe Biden, seconde étape d’un voyage en Europe consacré à l’invasion russe en Ukraine.

Dans ce contexte, et avec l’absence de sanctions européennes contre les hydrocarbures russes jeudi, la pression sur les prix du pétrole s’allégeait encore un peu.

Après une semaine orientée à la hausse, les valeurs pétrolières refluaient également, comme BP (-1,27%), TotalEnergies (-0,50%) ou Repsol (-0,63%).

Le géant du luxe Richemont (+1,49%), propriétaire notamment de la maison de joaillerie Cartier, a cédé sa participation dans la marque de montres de prestige Greubel Forsey, confirme vendredi à l’AFP la marque qui a retrouvé son indépendance.

Le secteur européen du luxe portait les indices, notamment Hermès (+3,32%), Kering (+2,65%), ou Tod (+1,71%). 

Les entreprises spécialisées dans les semi-conducteurs menaient la progression en Europe, à l’instar Infineon (+3,96%), ASML (+1,84%) ou SMTicrelectronics (+2,34%)

L’euro montait de 0,19% à 1,1019 dollars américains. 

Le bitcoin progressait de 1,06% à 44 365 $ US, en hausse de plus de 4,5% sur la semaine.