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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 08 avril 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient bien orientés vendredi dans une séance calme, même si la progression ne suffit pas à effacer les pertes de la semaine, tandis que les taux continuaient de monter. 

Paris, Francfort, Londres et Milan s’affichaient tous en vert vendredi. Mais sur la semaine, seule la place britannique progresse.

Après avoir fini en hausse jeudi, Wall Street prolongeait la tendance: les contrats à terme des principaux indices laissaient augurer une ouverture en hausse.

 

Les indices boursiers à 8h00

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 147,00 points (+0,43%) à 34 637,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 récoltaient 16,50 points (+0,37%) à 4 512,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de 56,25 points (+0,39%) à 14 592,25 points.

En Europe, à Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 80,26 points (+1,06%) à 7 632,07 points. À Paris, le CAC 40 montait de 93,34 points (+1,44%) à 6 555,02 points. À Francfort, le DAX récoltait 204,47 points (+1,45%) à 14 282,62 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a progressé de 97,23 points (+0,36%) à 26 985,80 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 63,03 points (+0,29%) à 21 872,01 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain avançait de 0,30 $ US (+0,31%) à 96,33 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 0,08 $ US (-0,08%) à 100,50 $ US.

 

Le contexte

Avec «des indicateurs économiques de second ordre» seulement prévus vendredi, la séance risque d’être calme, estime Jeffrey Halley, analyste d’Oanda.

Les marchés mondiaux peinent à digérer les nouvelles affirmations de fermeté des banques centrales parues au cours de la semaine. Pour combattre l’inflation, la Réserve fédérale américaine prévoit d’importantes hausses de ses taux directeurs et la réduction de son bilan, tandis que les voix pour une politique plus dure se font aussi entendre au sein de la Banque centrale européenne. 

«Même si la plupart des courtiers ont été rassurés par la feuille de route de la Fed en matière de resserrement monétaire, ils surveilleront les effets sur les performances de l’économie», commente Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.

Ces prises de position ont contribué à tendre encore un peu plus les taux d’intérêt pour les emprunts d’État à la fois dans les économies occidentales, mais aussi dans les pays émergents: le taux d’intérêt à 10 ans pour l’Inde a atteint les 7% pour la première fois depuis 2019.  

Aux États-Unis comme en Europe, ils s’affichaient une petite hausse, avec toutefois une tendance moins marquée en Allemagne que dans les autres pays européens, notamment la France, à l’approche du premier tour de l’élection présidentielle française, et l’Italie.

L’euro reculait vendredi par rapport au dollar américain, lesté par la guerre en Ukraine et la divergence des politiques monétaires de la Fed et de la BCE comme par l’incertitude autour des élections présidentielles en France. Il reculait de 0,15% à 1,0862 $ US. Depuis le début de l’année, il cède près de 4,5% face au billet vert.

Les prix du pétrole restaient calmes après les pertes de la veille, pris en tenaille entre la libération de réserves stratégiques des pays consommateurs, la baisse de l’offre russe et l’effritement de la demande venant de Chine. 

Le constructeur suédois de poids lourds Volvo Group a annoncé vendredi une dépréciation d’actifs de près de 390 millions d’euros du fait de l’impact des sanctions en Russie, qui pèsera sur ses résultats du premier trimestre.

Le groupe avançait de 2,11%, à l’unisson d’autres constructeurs comme Stellantis qui prenait 3,63% ou Volkswagen 2,83%, l’ensemble du secteur rebondissant en Bourse après avoir été en difficulté toute la semaine.

La banque française Crédit Agricole (+1,08%) a annoncé jeudi avoir acquis une participation de 9,18% au capital de la banque italienne Banco BPM (+14,73%), la troisième plus importante du pays. 

La variation du cours de Crédit Agricole était moins forte que celle de la plupart des autres banques, comme BNP Paribas (+3,30%), ou Santander (+3,14%), ou Deutsche Bank (+4,14%).