Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 avril 2023(Photo: La Presse Canadienne)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes montent une nouvelle fois vendredi grâce à des résultats d’entreprises bien accueillis et avec l’espoir de banques centrales plus souples dans les prochains mois, mais Wall Street est plus mitigée.
Les indices boursiers à 07h45
Les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 32,00 points (+0,09%) à 34 222,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 descendaient de 3,00 points (-0,07%) à 4 169,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq diminuaient de 66,75 points (-0,51%) à 13 143,00 points.
À Londres, le FTSE 100 haussait de 46,18 points (+0,59%) à 7 889,56 points. À Paris, le CAC 40 montait de 35,43 points (+0,47%) à 7 516,26 points. À Francfort, le DAX augmentait de 67,65 points (+0,43%) à 15 797,11 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 336,50 points (+1,20%) à 28 493,47 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a monté de 94,33 points (+0,46%) à 20 438,81 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain montait de 0,32 $US (+0,39%) à 82,48 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 0,32 $US (+0,37%) à 86,41 $US.
Le contexte
Après de nets gains jeudi, Wall Street se dirige vers une ouverture mitigée entre +0,1% et -0,5% selon les contrats à terme.
Jeudi, l’évolution des prix à la production aux États-Unis, qui ont baissé en mars par rapport à février, a réjoui les investisseurs.
«Les attentes d’un pic de resserrement monétaire, en particulier après la série de données macroéconomiques plus faibles que prévu aux États-Unis et ailleurs, alimentent» l’optimisme des investisseurs cette semaine, estime Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.
Un ralentissement de l’inflation plus prononcé permettrait à la banque centrale américaine non seulement de cesser d’augmenter ses taux directeurs après la prochaine réunion en mai, mais aussi de les baisser d’ici la fin de l’année.
Le taux directeur est le principal outil d’une banque centrale pour tenter de maîtriser l’inflation, via une hausse du coût du crédit, mais cette politique entraîne également un ralentissement de l’économie.
En zone euro, l’inflation devrait poursuivre sa baisse dans les prochains mois grâce à la chute des prix de l’énergie et aux hausses de taux, mais il subsiste des «incertitudes considérables», a prévenu vendredi la présidente de la BCE Christine Lagarde.
Par ailleurs, la saison des résultats trimestriels des entreprises continue de monter en puissance.
JPMorgan record
JPMorgan Chase a annoncé un chiffre d’affaires record au premier trimestre, largement supérieur aux attentes des analystes, et un bénéfice net en hausse de 52% à 12,6 milliards de dollars US.
La plus grande banque américaine par la taille des actifs a toutefois mis de côté 1,1 milliard de dollars US supplémentaires pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, principalement en raison d’une «détérioration des perspectives économiques».
L’action progressait de 6,11% dans les échanges électroniques d’avant-séance.
De son côté, Blackrock, premier gestionnaire d’actifs au monde, a publié vendredi des résultats en recul au premier trimestre, pénalisé par la baisse sur les marchés financiers, mais qui se montrent supérieurs aux attentes. L’action montait de 1,9% avant l’ouverture de la séance.
Superdry se fait sécher
La marque britannique de vêtements Superdry dévissait de 17%, après avoir indiqué que «la performance des ventes reste difficile», ce qui l’a conduit à retirer sa prévision d’être «globalement à l’équilibre» pour son exercice 2023.
Dechra a du chien
Le laboratoire vétérinaire Dechra Pharmaceuticals s’envolait de plus de 34% à Londres, après avoir annoncé une potentielle offre de rachat du fonds suédois EQT qui le valoriserait 4,6 milliards de livres (5,2 milliards d’euros).
Du côté des devises et du pétrole
Sur le marché des changes, le dollar continuait vendredi de baisser face à l’euro, plombé par les données des derniers jours sur l’inflation, moins vigoureuses que prévu, ouvrant la porte à un ralentissement de la Fed. L’euro s’échangeait pour 1,1005 $US (+0,4%).
Les prix du pétrole stagnaient encore vendredi, pris dans les vents contraires d’un marché qui devrait fortement se resserrer dans les mois à venir avec les coupes de production de pays exportateurs, et les craintes de récession côté consommateurs. Le baril de WTI américain montait de 0,38% à 82,47 $US et celui de Brent de la mer du Nord gagnait 0,36% à 86,40 $US.